Mais voilà! Paul Murray Kendall vint, et la lumière jaillit! Gloire lui soit rendue! Il a fait revivre devant mes yeux, un roi intelligent, bon, courageux, modeste, fidèle en amour, et surtout un homme politique d'un génie extraordinaire! Si extraordinaire que peu de gens savent que si la France est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est pour beaucoup grâce à lui! Sans lui, elle n'aurait peut-être jamais existé! Et que dire de son courage physique! Quand le roi d'Angleterre débarque avec une armée colossale pour nous écraser, il se précipite à sa rencontre. Il le couvre de cadeaux et de compliments, et le renvoie de l'autre côté de la Manche, sans qu'une goutte de sang ne soit versée! Vous connaissez beaucoup d'homme d'Etat, à travers l'histoire du monde, capable d'un tel trait de génie? D’une telle habileté politique ?
Vous trouverez ici, les pensées et réflexions d'un simple quidam qui, sans prétendre rivaliser avec La Bruyère, avec Montaigne, avec Diderot, avec Chamfort ou La Rochefoucauld, tient quand même à faire entendre son chant solitaire et parfois désespéré! Mais toujours avec humour!
dimanche 6 mai 2007
L'Universelle Araigne.
Mais voilà! Paul Murray Kendall vint, et la lumière jaillit! Gloire lui soit rendue! Il a fait revivre devant mes yeux, un roi intelligent, bon, courageux, modeste, fidèle en amour, et surtout un homme politique d'un génie extraordinaire! Si extraordinaire que peu de gens savent que si la France est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est pour beaucoup grâce à lui! Sans lui, elle n'aurait peut-être jamais existé! Et que dire de son courage physique! Quand le roi d'Angleterre débarque avec une armée colossale pour nous écraser, il se précipite à sa rencontre. Il le couvre de cadeaux et de compliments, et le renvoie de l'autre côté de la Manche, sans qu'une goutte de sang ne soit versée! Vous connaissez beaucoup d'homme d'Etat, à travers l'histoire du monde, capable d'un tel trait de génie? D’une telle habileté politique ?
samedi 5 mai 2007
L'obélisque de l'amour.
Un jour, durant une promenade à vélocipède, j'ai aperçu cet obélisque solitaire et fier dressé au milieu d'un champ, dans la commune où j’habite.
Pour tous ceux qui l'aperçoivent ainsi de la route, cette incongruité phallique et bucolique a de quoi surprendre. Car il est bien haut d'une dizaine de mètre et ressemble à s'y méprendre à son copain de la place de la Concorde à Paris, si ce n'était une petite sphère de métal le terminant, et qui doit servir de paratonnerre.
Et bien, je connais son histoire, à ce tas de pierre!
Il date du 18ième siècle. Il a été bâti pour commémorer les trente ans de mariage du couple de châtelains qui régnaient alors sur ces terres. Il se dresse juste en face du château qui fût détruit par un "bourgeois" très républicain au 19ième siècle, son dernier propriétaire, pour convenance personnelle.
Il est réjouissant, charmant et émouvant de constater que ce symbole d'amour et de fidélité a survécu à tant de vicissitudes ; et à tant de stupidités humaines.
Alors, il trône là, tout seul, en plein milieu des champs, solitaire, pour combien de temps encore ? Nul ne le sait!
J'aime à penser que des esprits pleins d’attention, là-haut, veillent sur lui, pour rappeler aux passants, et aux promeneurs, que la seule valeur qui soit éternelle, dans ce monde imbécile, vaniteux et cupide, c'est l'Amour.
vendredi 4 mai 2007
La « cul ture », c’est dur à avaler
Hier, une journaliste, « voix off », commentait un de ces sempiternels vernissages convenus, où une artiste étalait ses barbouillages très « cul turels » et très dénudés.
Comme nous sommes à l’époque de la parité absolue, il fallut bien que notre barbouilleuse se distinguât en exhibant des hommes tout nus, et en train de pratiquer un plaisir solitaire.
Je vous laisse deviner lequel tant ma pudeur en est choquée !
Commentaire de la « pro» du micro : « montrer des corps dénudés de femmes n’a jamais choqué personne, mais pour les sexes d’homme, c’est dur à avaler (sic) »
Alors il me brûle l’envie de répondre à cette imprudente, ceci : Chère petite Madame, les difficultés que vous éprouver dans vos ébats privés, avec votre compagnon qui, si je vous ai compris, est fort bien « outillé », ne nous concerne en aucune manière ! Il me vient aussi à l’esprit plusieurs hypothèses pour expliquer ce dérapage verbal à l’obscénité plus qu’évidente : Soit un collègue masculin vous a écrit ce commentaire, qu’il vous a refourgué à la dernière minute, sans vous le faire relire. Dans ce cas, je vous conseille de lui faire la « gueule » pendant six mois au moins, pour punir le « potache » indélicat. Soit c’est un pari entre copines, du genre : « _J’te parie un dîner au resto que t’es pas « cap » de dire çà à l’antenne » ! Dans tous les cas ; qu’est-ce qu’on se marre bien dans les rédactions de France3 ! Reste l’hypothèse la plus triste, la plus lamentable, c’est qu’il ne vous soit même pas venu à l’esprit que vous étiez en train de proférer une énorme c…..rie !
Mais je suis homme trop galant pour la retenir, ne serait-ce qu’une fraction de seconde !
Ce serait trop dur….à avaler !
PS Anecdote garantie purement authentique!
Scandale dans la clinique!
Les durs hasards de l'existence m'ont poussé à passer deux jours dans une clinique de la région parisienne.
Comme le séjour était bénin et sans gravité, je me faisais déjà une joie de bénéficier de ce temps de repos pour lire, écrire, et regarder la télévision.
Tout s'est d'abord fort bien passé. Personnel aimable, souriant, au petit soin, rien à dire!
Mais voilà! Le soir arrivant, je me suis demandé quel pouvait bien être le physique de la charmante infirmière qui allait veiller avec tendresse et dévouement sur mon repos nocturne. Ce sont des détails qui comptent pour un homme abandonné des siens et de sa famille! N'est-ce pas messieurs?
Nous sommes loin de chez nous, apeurés, un peu stressés par cet environnement étranger. Nous sommes comme des enfants qui ont un très grand besoin de réconfort, disons…maternel ! Hein?
Tout à mes supputations esthétiques et un tantinet libidineuses, je n'entendis pas le "toc toc" à la porte de ma chambre!
HORREUR! Mes poils se hérissèrent sous la frayeur! Les poils seulement ! Je vous prie de le croire !
Deux « abominables hommes des cliniques » apparurent, plus velus et poilus que le Yéti lui-même! Et à voir leur tronche et leur bronzage, c'était pas des cousins de Bjorn Borg! Seules leur blouse blanche cachaient leur aspect simiesque!
C'était çà mes anges gardiens de la nuit ?!
J'ose le proclamer; c'est un véritable scandale! Une honte!
Où sont passées les infirmières de rêve et leur blouse transparente?
Je vous prie de croire que je me suis dépêché de m'endormir pour ne plus voir mes deux orangs-outangs !
Au petit matin, une beauté ravissante aux yeux bleus de lagon polynésien et au corps à faire défroquer un monastère de bénédictins, est venue me prendre la tension et m'annoncer que j’avais celle d'un jeune homme (merci)!
Je n'ai même pas eu le temps de lui crier; "Mais où étiez-vous passé, Bon Dieu, cette nuit? Qu'elle avait déjà disparu au chevet d'autres patients, emportant sa beauté et mes regrets!
Il en fut ainsi pendant tout mon séjour.
Vous comprenez mieux maintenant, pourquoi je hais tant la parité?
Rendez-nous nos belles infirmières ! Celles qu’on voit dans « Urgence » et dans toutes les séries débiles de nos « lucarnes magiques » !
Effets spéciaux
Dans la tour de contrôle militaire deux soldats veillent. Un jeune trouffion, moi, et un aussi jeune sergent contrôleur. Il fait nuit dehors. Tout est calme et silencieux.
Soudain, une voix sort d’un des haut-parleurs suspendus au plafond de la vigie.
_Corail 15 demande roulage!
_Corail 15 autorisé à rouler pour la piste 06! Vent au 170 pour 6 nœuds! Rappelez au seuil de piste!
C'est que Corail 15 c'est pas n'importe qui! C'est le commandant de l'escadrille de chasse de la base d'Orange!
Et s'il a envie de faire un petit tour dans les nuages à 10 heures du soir, c'est son droit absolu!
Dans la vigie baignée de lumière, le jeune sergent contrôleur cherche bien à apercevoir le "mirage III C" du commandant dans l'obscurité fantomatique du dehors. Quelques feux clignotants rouges semblent montrer un semblant d'activité du côté des hangars.
Le contrôleur a fait l'obscurité dans la tour, en éteignant toutes les lumières, pour essayer de deviner l'avion, tout là-bas, à près de deux kilomètres!
_Corail 15 autorisé à décoller! Vent au 170 pour 5 nœuds, la pression au sol est de 1005 millibars, rappelez clair!
Je m'apprête à voir passer ce spectacle merveilleux d'un chasseur à réaction décollant de nuit, avec sa post-combustion allumée qui lui fait un "chalumeau" d'une dizaine de mètres derrière lui, et tout ceci dans un grondement d'enfer!
Mais les secondes se passent, angoissantes, sans que rien ne se produise!
Résultat?
Quinze jours d'arrêt de rigueur pour l'étourdi qui n'a pas compris que notre farceur de commandant était resté assis confortablement dans son bureau des opérations aériennes, et qu'il testait ainsi la vigilance de son personneljeudi 3 mai 2007
Les feux de l'amour.
Quarante mille hectares de forêt partis en fumée dans le Colorado, aux Etats-Unis! Le plus gros incendie de l'histoire de cet Etat américain.
Et tout çà pourquoi?
Parce qu'une femme, agent des forêts, a brûlé sans précaution une lettre de son ex-mari qui l'avait mise en colère!
Messieurs, ne prenez jamais à la légère, les échanges épistolaires que vous pouvez avoir avec une personne de l'autre sexe!
La femme prise par-dessus tout ce genre de rapport qui prolonge à l'infini un besoin de romantisme et d'absolu jamais assouvi.
L'homme, ce gros débile cynique, s'en moque comme d'un prospectus publicitaire vantant les mérites d'un bandage herniaire.
Passée les prémices nécessaires pour arriver à ses fins, sa littérature amoureuse le laissera aussi froid que la vue d'une rame de journaux accrochée à un clou dans "la cabane au fond d'un jardin!"
La femme? Jamais!
D'ailleurs, j'ai entendu cette question posée dans un jeu télévisé. C’est vous dire si c’est sérieux !
Quelle est la première chose qu'une femme exige d'un homme après une rupture sentimentale? Bien avant les bijoux, la maison, les enfants, la garde du pékinois et du poisson rouge ?
Ce sont les lettres que Madame a envoyées à Monsieur! C'est vous dire!
Certains vous parleront de lettres enflammées, de propos brûlants pour qualifier l'ardeur dévorante comme un incendie qui envahit l'âme et le corps des amants passionnés.
Mais si une femme brûle les lettres de son mari, vous pouvez être sûr que la rupture est consommée, comme le sont d'ailleurs les quarante mille hectares de la forêt du Colorado!
mercredi 2 mai 2007
Nuts et nuts alors !!
J’ai pas de pot ! Vraiment pas de pot ! Dans ma chienne de vie, rien, strictement rien ne me sera pardonné!
Déjà le grand Balzac faisait remarquer, dans les « illusions perdues » je crois, qu’il existe des êtres à qui toutes les indulgences sont accordées. Ils peuvent faire n’importe quoi, n’importe quelle bêtise. Il se trouvera toujours quelqu’un pour leur trouver des excuses ou mieux, ils auront toujours le pot, le bol insolent, de passer à travers toutes les sanctions, punitions, et procès. Et pour d’autres, on ne leur passera jamais rien ! Pas même le plus petit des écarts de conduite!
Vous vous doutez bien, que je fais hélas partie de la seconde catégorie!
Le dressage avait déjà commencé très tôt !
Dès que je piquais un bonbon ou que je disais un mot de trop en classe, c’était la paire de baffe et le coup de pied rageur dans le fondement qui pleuvaient instantanément !
Je ne voyais jamais rien venir ! Pas doué ! Mais pas doué du tout pour la mauvaise conduite, la polissonnerie, les roueries habituelles de l’enfance ! Pas malin du tout ! D’ailleurs, je ne le suis toujours pas !
Il y avait une putain de côte à monter avant d’arriver chez moi. Deux de mes petits voisins et amis étaient tout fiers de se faire remorquer par un camion, dès que l’occasion s’en présentait ! Je les engueulais copieusement à chaque fois pour leur manque de prudence.
Et eux de se foutre de moi, en me traitant de « trouillard » et de « dégonflé » !
Un jour maudit, étant seul et fatigué, je vois l’arrière d’un beau poids lourd qui me tendait les bras ! Je m’accroche….Badaboum ! Je me ramasse une gamelle !
Mais une gamelle, mes enfants ! Et devant qui ?
Un féroce motard de la gendarmerie qui surveillait ma manœuvre foireuse ! Je vous épargne l’engueulade et les menaces policières ! La guigne monumentale ! C’était à pleurer de rage et de désespoir !
L’autre jour, en randonnée, je sors une barre chocolatée (pas de publicité, siouplait !) de mon sac. Et là, je me fais prendre une leçon de diététique par une nuée de copines furibardes m’accusant de m’empoisonner avec des « saloperies pareilles » ! J’aurais sortis une banane enfilée dans un préservatif, que le scandale n’aurait pas été plus grand !
C’est pas tout ! L’autre soir, à Rungis, entre la chorale et le lyrique, j’ai un petit creux. Je sors la même barre chocolatée ! Et rebelote ! Je me reprends la même avoinée par des camarades bien intentionnés, et je re-subis les mêmes leçons de diététique sans broncher!
Et le comble du comble, c’est que j’engueule systématiquement mon épouse, toutes les semaines, quand elle achète ces « saloperies » au supermarché du coin.
_Tu vois pas que ça coûte la peau des fesses ? Que c’est bourré de sucreries qui nous bouchent les artères, et que si on fait pas gaffe, c’est l’attaque assurée et le fauteuil roulant ?
Mais vous connaissez comme moi, l’obstination marchande des épouses !
Vous comprenez maintenant, pourquoi je suis si sage ?
Pourquoi je ne trompe jamais ma femme ?
Pourquoi je respecte à la lettre les limitations de vitesse ?
Pourquoi je paie mes impôts à l’heure en déclarant le moindre centime ?
Pourquoi je fais réviser ma voiture en temps en en heure ?
Pourquoi je n’ai jamais insulté mes supérieurs, alors que j’ai souvent pensé que c’était des tarés irrécupérables ?
Ce n’est absolument pas la « vertu » qui m’habite, (le premier qui dit « de cheval » prend ma main dans la tronche !) mes pauvres amis, mais la TROUILLE ! A la limite de la lâcheté, oui !
Je suis condamné à la sagesse et à la tempérance !
Et quand j’écris « condamné » c’est bien le mot !
Vivement le paradis, que je puisse me bourrer la tronche tous les jours, baiser comme un satyre tout ce qui bouge, boire comme un trou, fumer comme une cheminée d’usine, dire des gros mots à longueur de temps, mentir sans vergogne, péter, roter, et surtout, surtout donner des baffes à tous ceux qui me cassent les noix avec des conseils à la con!
Enfin, vivre comme un être humain authentique quoi ?
Car si « l’enfer est pavé de bonnes intentions » Il est surtout peuplé d’agents du fisc, de gendarmes, de directeurs de conscience, de conjoints, et d’un tas « d’amis » qui vous tombent dessus au moindre écart de conduite, à la moindre déviation idéologique ou théologique !
Ah ! Mes chers amis ! Le vice et la débauche, ça se mérite ! Il faut simplement un peu de courage!
Il y en a qui sont naturellement doués pour cela, et d’autres pas ! Il faut savoir l’accepter !
lundi 30 avril 2007
Abeilles contre fourmis.
Notre professeur de « sciences naturelles » était un jeune breton d’une trentaine d’année, au visage rond et éternellement hâlé. C’était une « peau de vache » redoutable qui nous terrorisait par sa discipline de fer. Mais celle-ci était tempérée par un humour ravageur et un sourire canaille qui ne le quittait jamais ! C’est un passionné des matières qu’il enseignait !
Il nous entraînait souvent dans des musées ou des carrières de gypse, en nous détaillant avec fougue et enthousiasme tout ce que nous pouvions y voir !
Le coup de pompe au cul féroce, et la paire de baffes voltigeuses n’étant jamais très loin non plus !
Bref ! Un excellent enseignant, comme il n’en existe probablement plus.
Le temps était venu, dans le programme de la classe, de nous parler
des « insectes sociaux »
Et les deux principaux étant, comme chacun le sait, (ou l’a complètement oublié) ;
les fourmis et les abeilles ! « La fourmi n’est pas prêteuse ! C’est là son moindre défaut ! »
mais ce qu’ajoutait monsieur Boucher (oui ! c’était son nom !)
c’est qu’elle possède aussi un semblant d’initiative, en étant capable d’assumer des tâches pour lesquelles elle n’était pas formée à sa naissance ! Au contraire de l’abeille qui est un véritable robot à ailes vrombissantes !
C’est tellement vrai qu’à notre époque merveilleuse de miniaturisation, les chercheurs militaires américains testent des « drones » copiés sur ces fameux insectes !
Le drone étant un avion sans pilote pour les quelques rares ignorants qui ne le sauraient pas encore !
Donc l’abeille est un animal un peu « con-con » et légèrement borné qui ne connaît qu’une seule mission à accomplir :
la sienne !
On butine, on protège, on nourrit, on construit, un point c’est tout ! Pas d’heures « supp », pas de travail au black, pas de fantaisies !
Notre sémillant professeur en était là de ses explications quand survint sans prévenir, en ouvrant brusquement la porte de la classe, notre ineffable secrétaire scolaire. Femme sans âge, petite, au regard torve, aux lèvres outrageusement peinturlurées d’un mauvais rouge à lèvres, elle était chargée des tâches administratives de notre joyeux collège. Revêche, jamais souriante, sa démarche voûtée trahissait l’aigreur d’une vie de vieille fille sans passion.
La discussion furibarde et animée qui suivit, entre nos deux adultes, n’eut pas toute la clarté que nous aurions désirée pour le mécanisme délicat de nos jeunes cervelles !
Les histoires d’adultes, c’est toujours compliqué !
Mais il ressortait très clairement que notre jeune maître, et ceci à la vue de son visage rubicond (ce n’est une pierre précieuse idiote, mais une couleur), et de ses yeux noirs de fureur, qu’il aurait volontiers étranglé son interlocutrice, le soir, dans un coin sombre des bâtiments de notre école !
Quand elle tourna enfin les talents, et disparut à notre vue, notre entomologiste nous fit face, et de son sourire le plus canaille nous dit :
_A votre avis ?
Et la classe dans un cri unanime et vengeur : « UNE ABEILLE » !
Le petit sifflotement de contentement de notre jeune professeur, en regagnant son bureau, faisait plaisir à entendre, tellement il exprimait le plus grand bonheur et le plus profond des contentements de soi. Il était ainsi rassuré sur l’efficacité de sa pédagogie.
samedi 28 avril 2007
Une question de choix.
Quand la France fût vaincue il aurait dû rendre ses prisonniers aux autorités civiles pour qu'elles fassent la chose la plus abjecte qui soit; les livrer aux nazis! Il préféra réquisitionner un train, sous sa propre autorité, au mépris de tout ce qu'il avait appris sur la grandeur et la servitude militaire; notamment l'obéissance absolue aux ordres de sa hiérarchie.
Dans le "Crabe tambour" de Pierre Schoendorffer, Jacques Perrin joue un officier qui n'a pas voulu renier sa parole donnée aux combattants musulmans qui s'étaient battus à ses côtés! Il aurait dû le faire, il aurait continué la belle carrière d'officier de marine et terminer dans la peau du commandant de frégate joué par Jean Rochefort!
Le Marquis de Montespan était très amoureux et fidèle à sa charmante épouse, chose rare et même exceptionnelle, dans ce milieu obséquieux et servile des courtisans de la cour de Louis XIV! Quand celle-ci le trompa pour le monarque, il aurait dû en être flatté, comme beaucoup d'autres, et en profiter grassement! Non! Il préféra s'afficher un soir de bal à la cour, avec d'immenses bois de cerf sur la tête! Il fréquenta même une prostitué vérolée, pour refiler cette maladie honteuse au roi débauché, par l'intermédiaire de l'infidèle, ce qui lui valu son exil dans ses terres, où il organisa les "funérailles" de la traîtresse! Il devint ainsi « veuf in partibus » Quel est le dénominateur commun de ces trois personnages? La devise de l'ombrageux marquis:
"Mon âme est à Dieu!"
"Mon épée est au Roi"
"Mon honneur est à MOI!"
PS Une coïncidence extraordinaire en amenant une autre ; en faisant une recherche sur le Crabe Tambour,je suis tombé sur les mémoires de Pierre Guillaume qui a inspiré l’histoire du film à Pierre Schoendorffer ! Et devinez quelle fut ma stupeur et mon étonnement de voir que cet officier français a repris presque textuellement la devise du marquis, pour le titre de son livre ! Or ce texte, je l’ai écrit il y a cinq ans déjà ! Hallucinant, non ? Des fois, je me fais peur !
Les sœurs oubliées.
« la » Titanic !
Sur cette photo on voit "la" Titanic et "la" Olympic côte à côte! On ne peut pas mieux comme preuve!
Donc, les deux autres frangines sont « la » Olympic et « la » Britannic ! « la » première a navigué pendant trente longues années et transporté plus d’un million de passagers, sans le moindre incident ! Vous croyez que l’on en a « causé » dans « l’poste » ? Rien ! Nada ! Pas le plus petit article ! Quand on lit ce qu’ont raconté des légions de crétins de journalistes au sujet du Titanic, comme quoi, c’était pas un bateau insubmersible, qu’il avait été mal conçu, que les hommes auraient trop prétentieux de défier ainsi la nature, et nana ni, et nana nère ! Quelle bande de pisse-copies nuisibles!
Pauvre Thomas Andrew ! Le jeune et intelligent architecte qui pondit ces trois merveilles ! Quel tort imbécile on a pu lui faire ! Et il est mort bravement sur celle dont il pensait qu’elle lui assurerait sa gloire ! Triste gloire posthume !
Enfin, il y eut « la » Britannic » ! Plus puissante, et légèrement plus longue que ses deux sœurs. Cette pauvre « Britannic » devait avoir aussi un sort funeste, car elle coula à la suite de sa rencontre malheureuse avec une mine allemande, du côté des Dardanelles ! Cette stupide mine allemande n’ayant pas compris que ce bateau était un navire hôpital (heureusement vide de blessés !) tout blanc, avec une belle croix rouge sur ses flancs !
Encore une fois, la conception et les calculs de Thomas Andrew n’y étaient strictement pour rien !
Je me souviens d’avoir vu un documentaire où l’on voyait le commandant Cousteau, dans sa soucoupe sous-marine, avec une vieille infirmière de 80 ans, qui revenait ainsi sur le navire où elle avait servi 60 ans plus tôt ! Emouvant, non ? Et aucun James Cameron pour venir s’intéresser à cette pauvre épave qui n’intéresse strictement plus personne !
Comme le chantait Brassens ;
« Trompettes de la renommé, vous êtes bien mal embouchées ! »
Je dirais même plus ! Complètement bouchées ! Et si vous ne croyez pas à ce scandale historique que je dénonce ainsi, je vous montre quelques documents photographiques qui l’attestent. Je vous donne le lien d’un internaute qui a eu le même besoin que moi, de réparer une flagrante injustice !
mercredi 25 avril 2007
Mon "Titanic" à moi.
« Le Champollion était un vieux rafiot qui avait dû faire plusieurs guerres. Il était haut. Trop haut, nous disaient les marins ! Plus tard, quand il y avait un peu trop de vent ou que sa charge était mal équilibrée, il gîtait dangereusement ! Il avait trois cheminées qui nous crachaient dessus des petits brins de suie. Nous avions beaucoup de mal à nous laver à l’eau de mer. Le savon ne moussait pas. Nous avons fini par être très sales. Même pour laver notre linge, c’était tout un problème. Nous n’avions pas de cabines personnelles, bien sûr ! C’était de grands dortoirs. Nous avons embarqué début novembre. Nous ramenions chez eux, des Syriens, des Libanais qui étaient venus, eux aussi, faire la guerre, les pauvres ! Car ces pays étaient sous protectorat français. Nous les avons débarqués à Port-Saïd. Nous n’avons fait que deux escales : Port-Saïd et Djibouti. Quand nous sommes arrivés à Port-Saïd nous avons eu droit à un spectacle pas ordinaire ! On lançait des pièces dans l’eau, et des enfants plongeaient pour les attraper ! Il y avait beaucoup d’animation autour du bateau. Des marchands de tapis, et d’un tas d’autres choses, et ça criait de tous les côtés. Ceux qui avaient l’habitude marchandaient. Nous n’avions pas le droit de descendre (à terre). Inutile de dire que je ne m’y serais pas risquée. Nous avons longé le canal de Suez qui me semblait très étroit. On voyait les bédouins sur leur chameau qui longeaient le canal. Puis le golfe de Suez et la mer Rouge. Nous sommes arrivés le soir à Djibouti.La vue du port la nuit, avec l’arrivée des navires, et aussi les cornes (de brume) qui résonnaient dans la nuit ; c’était vraiment féerique, et le bateau qui coule (sic) tout doucement pour arriver à quai. Là nous avons pu descendre avec mes amies. Nous avons pris un taxi et nous avons fait le tour de la ville. Je devrais dire du village ! Car c’était un bled tout petit au milieu du sable, sans un arbre. Le seul arbre était un palmier en zinc qui se trouvait au bar de l’escale. (Ce qui est extraordinaire dans le récit de ma mère, c’est que ce « palmier en zinc » deviendra un bar célébrissime pour des milliers de militaires et de marins français passant par Djibouti pendant près d’un demi-siècle !) . A Djibouti il fait une chaleur torride. Je trouvais les noirs de ce pays, vraiment très noirs ! De l’ébène ! Très maigres, avec des yeux brillants. Ils sont brûlés par le soleil. Je me demande de quoi ils vivent. Ce qu’ils peuvent manger dans ce pays aussi sec. Et nous repartons ! Nous longeons le Golfe d’Aden. On me dit que sur cette pointe des Somalies, il n’y a pas très longtemps, il y avait des anthropophages ! Nous arrivons dans l’océan indien, et j’ai l’impression que nous ne reviendrons jamais ! Je me sens comme un marin de Christophe Colomb ! Pensez que le voyage a duré un mois ! Le bateau gîte de plus en plus.
Nous les grandes personnes, nous avons le mal de mer. Mais les enfants, les plus grands vont nous chercher à boire. Quant aux plus petits, les mères les attachent sur le pont à l’arrivée du bateau. Seul moyen pour ne pas qu’ils tombent à la mer. Elles ne pouvaient pas les garder tout le temps dans les dortoirs ! Pour ces mamans, quel voyage pénible ! Quand je pense à toutes nos mijaurées de maintenant (sic) ! Il y a de quoi être écoeuré ! Seule distraction ; les poissons volants qui suivaient le bateau ou des bancs de dauphins. J’étais enceinte de six mois. Mon ventre grossissait, mais moi, j’étais maigre comme un clou. Car je vomissais tout ce que j’avalais ! Je ne descendais plus au réfectoire. Les seules choses que je pouvais supporter c’était ce que m’apportais les matelots ; un verre de lait, une poire, une orange ! Je ne me souviens pas de l’escale de Diego Suarez. Je devais être trop malade. Quand nous sommes arrivés à Tamatave, un message a été envoyé à Ivato pour dire qu’il y avait une jeune femme qui était trop faible pour prendre le train de Tananarive. Alors il ont envoyé un avion. Un petit avion d’une dizaine de place. Ça a été mon baptême de l’air!Voilà le récit de ma maman. Au passage, je vous signale que Tamatave est la ville où est né notre chanteur Antoine ! Lui est un voyageur infatigable, moi un sédentaire forcené. Vous pensez naïvement que tout s’arrête ici ? Vous avez tort ! Car si dans le titre de mon message, je parle de « Titanic » ce n’est pas un « hasard » ! Mes parents m’avaient vaguement expliqué que ce pauvre « Champollion » avait fini sa carrière tristement par un naufrage dramatique. Et dans la légende familiale, il s’agit d’un drame au large de Zanzibar. Des naufragés avaient même été dévorés par des cannibales ! N’importe quoi ! Un jour, la réalité historique me sauta à la figure d’une manière totalement incongrue et inattendue. Je musardais dans un vide grenier brocante, comme il en fleurit des dizaines, dans la région parisienne. Et soudain, mon cœur fit un raté. Sur une pile de vieux « Paris-match » s’étalait un titre :
« Le naufrage du Champollion » En une fraction de seconde la relique journalistique fut mienne, et je parcourus, encore dans les allées du marché, tant ma curiosité était immense, l’article relatant le drame. Ce pauvre navire a raté l’entrée du port de Beyrouth, le 22 décembre 1952. Il s’est coupé en deux.
Le 22 décembre 1952, le Champollion à la suite d'une erreur de navigation due à la mise en service du nouveau phare de l'aéroport de Beyrouth, vient s'échouer sur les brisants à 200 mètres de la plage de la capitale du Liban.
Il me reste de cette histoire un amour, une passion irrépressible pour les grands navires, les grands paquebots. Est-ce le bruit lancinant des chaudières à charbon qui m’a bercé le temps de ma gestation ? Allez savoir ? Un jour, je vous parlerai du vrai Titanic auquel je me suis intéressé bien avant James Cameron ! Titanic que je connais par cœur ! Oui, par cœur ! De la quille au sommet des cheminées. De la poupe à la proue. C’est bien simple ; j’ai l’impression de l’avoir toujours connu, d’avoir participé au voyage funeste. Mais ceci est une autre histoire comme le disait un vieux british de ma connaissance.
PS. Vous trouverez toutes les informations sur drame par le lien que je vous fournis.
mardi 24 avril 2007
Mon cinéma.
« Sur l'écran noir de mes nuits blanches,
Où je me fais du cinéma,
Une fois, deux fois, dix fois, vingt fois
Je recommence la séquence »
Bon ! Comme je devais avoir sept ou huit ans, il n’était pas question des « bras ou des hanches » d’une personne du sexe opposé.
Mais le principe était bien là !
Je me revois allongé sur le lit de ma chambre, le pouce dans la bouche !
Eh bien oui ! Je l’avoue maintenant sans honte ; je suçais mon pouce !
Ce n’était pas plus malin que de têter vingt clopes par jour !
Mais c’était certainement plus sain !
Je vous rassure, il y a longtemps que j’ai abandonné ce « vice » !
J’ai bien têté autre chose depuis, mais ceci ne vous regarde pas !
J’étais donc allongé sur le dos, le regard porté vers plafond.
Même les jours de beaux temps.
Je fermais les volets de ma chambre. Le soleil faisait danser les ombres.
Ceci étant bien sûr propice à mon imaginaire.
Mes petits camarades piaillaient dehors, dans le bruit éternel de la volière enfantine, en criant, en s’interpellant.
Mais j’étais insensible à cette musique puérile.
J’avais une préoccupation beaucoup plus importante.
Devant l’écran blanc du plafond, le metteur en scène en herbe que j’étais, s’évertuait à peaufiner les scénarii que son jeune cerveau venait d’accoucher.
Je me revois avec précision en blouche blanche, discutant fermement avec un
« collègue » sortit d’on ne sait d’où !
Et pourquoi une blouse blanche ?Allez savoir !
Vous avez déjà vu Hitchcock, Truffaut, Tavernier ou Tarantino en blouse blanche, vous ?
Nous étions d'une manière étrange, dans une salle de projection, derrière une grande baie vitrée.
Alors le « film » commençait dans salle des "spectateurs" plongée dans le noir!
Le plus extraordinaire, c’est que mon « héros » était, à cette époque
une« héroïne » !
Une sorte de Jeanne d’Arc des temps modernes.
Tout ceci, à une époque où le féminisme était encore une grossièreté indécente !
Bien avant Lara Croft et ses stupidités faussement viriles, moi, j’avais déjà ma combattante suprême qui conduisait les camions, les locomotives, les avions, et qui trucidait férocement un tas de bandits méchants et laids à souhait !
Soudain un « Stop » retentissait dans ma tête !
La « scène » n’était pas bonne !
Je discutais donc avec mon interlocuteur mystérieux de la meilleure façon de reprendre cette séquence.
Une fois l’accord conclu, je lançais un mot tout à fait professionnel !
« Moteur » !
Et c’était reparti !
Oui ! Je sais ! Vous allez me croire encore plus cinglé que je ne le suis déjà.
Mais quand des années plus tard, j’ai entendu les paroles de la chanson du poète Toulousain, je me suis dis que je n’avais pas été le seul, de par le monde, à avoir joué au metteur en scène en chambre !
Comme je n’ai jamais fait de film, ni écris de scénario de ma vie, le septième art à dû faire une perte considérable par cette défaillance inexcusable !
samedi 7 avril 2007
L'Image mystérieuse.
vendredi 23 mars 2007
Adieu Madagascar !
Il y en a qui naissent, tout vulgairement, dans le 14ième arrondissement de Paris, ou à Montluçon ! Ben moi, pour ne pas faire comme tout le monde, je suis né à 10000 kilomètres de mon beau pays ! A Tananarive, Madagascar ! D’ailleurs, si par hasard, un “pékin » vous donne son nom, et qu’ il y a plus de « a » que de consonnes dans celui-ci ; n’hésitez plus à comprendre d’où il vient, il est malgache !
Adieu les petits copains malgaches; Bakouli, Delphine et Germaine!
Adieu les promenades au marché bigarré et bruyant de Tananarive, sanglé dans le dos de la "ramatou", la bonne toujours gaie et dévouée.
Les spécialistes disaient que c'était un "Halifax". Il fût donné à la France pour lui permettre d'assurer le transport de ses troupes, et des personnels civils, après la saignée provoquée par la guerre, dans notre patrimoine aéronautique.
Tout cette petite troupe s'est arrêtée devant une ouverture, près de la queue de l’appareil !
Soudain, après quelques toussotements chaotiques, un bruit infernal se déchaine, suivi quelques secondes plus tard par un autre, puis, par un troisième et enfin par un quatrième!
Les quatre monstres sortirent ainsi, d'une longue léthargie impatiente. Leur vacarme est assourdissant!
Le petit garçon s’est senti brusquement oppressé, bien qu'il fût blotti dans le giron maternel. Son enthousiasme avait fondu en proportion inverse des décibels reçus par ses jeunes oreilles!
Alors la machine s'ébroua! L'oiseau de métal se s'éveillait.
Tous les passagers tressautaient en choeur, comme dans une sorte de gigue initiatique préparant une cérémonie expiatoire!
L'avion s'aligna sur la piste principale. Les freins furent lâchés. La vitesse augmenta progressivement, ce qui eut l'heureux effet de supprimer les tressautements ridicules. Mais le bruit devint de plus en plus insupportable, « exploit » qui aurait semblé impossible quelques secondes avant!
Je volais dans les airs pour la première fois de ma vie! Je vis en bas, tout petit, les maisons, la brousse, les gens et les engins mécaniques sur le bord de la piste!
Oublié, le bruit des quatre cavaliers de l'apocalypse!
Oubliée, l'angoisse qui sert les entrailles!
Je n’ai pas les yeux assez grands pour voir tout ce qui me passionne! En bas ce ne sont que rizières aux formes géométriques, prairies,
Je sais ! Depuis, cela a beaucoup évolué ! Mais à l’époque, c’était encore vrai !
Et donc, comme la fameuse « Madeleine de Proust » la mémoire du goût venait de me transporter d’un seul coup dans ma petite enfance !
Il ne faut jamais oublier que nos cinq sens ont une mémoire !
C’est comme pour le toucher !
Pourquoi croyez-vous que beaucoup d’hommes ont le fantasme mammaire ? C’est tout simplement à cause de l’allaitement maternel !
lundi 12 mars 2007
"Nous entrerons dans la carrière...."
........Quand nos aînés n'y seront plus ! Chantons nous fièrement, avec la Marseillaise !
Ben ! L’autre jour, nous y sommes entrés dans la « carrière » !
Et même « des » carrières ! Car aussi incroyable que cela puisse paraître, Paris, notre belle capitale en est truffée.
Et dans des endroits les plus incongrus !
Savez-vous que sous l’hôpital Cochin continue de s’affairer une drôle de tribu ? Cette tribu amoureuse de vieilles carrières abandonnées, s’est donnée pour tâche de les remettre en valeur pour être visitées. Mais encore sous le mode confidentiel ! Faut pas que cela soit la foule des grands jours comme pour les catacombes, qui ne sont pas très éloignées d’ailleurs!
Heureusement que les patients de l’hôpital, pour la grande majorité d’entre eux, ne savent pas ce qu’il y a sous leur lit ! Ils ne seraient pas rassurés quant à la solidité des fondations de l’édifice ! Mais paraît qu’il n’y a rien à craindre !
Donc toute la famille Gilbert est descendu dans les profondeurs ! Heureusement qu’il n’y eu pas d’éboulements catastrophiques, sinon, toute une fratrie était décimée d’un coup !
Plus une belle-sœur par ci, un beau frère par là, avec en « prime » un neveu, une nièce et le dernier des descendants de la lignée !
Alors, après avoir descendu un escalier d’une centaine de marche, nous avons découvert un nombre incroyable de galeries, de salles, de couloirs, de puits de service !
Tout un univers et une vie étrange nous est apparue soudain.
Nous avons même admirer un puit d’eau de source, et non pas de la Seine ! D’une transparence, d’une pureté incroyable ! Comme elle était éclairée par le fond, on aurait cru que sa surface n’était qu’une vitre de verre !
Des inscriptions mystérieuses parsemaient les murs. Mais la plus cocasse et la plus explicite était celle-ci : « SOUS LE POTAGER DU VAL DE GRACE »
A mon avis, y a des carottes qui ont dû disparaître sans que « Jeannot lapin » y soit pour quelque chose ! Cela m’a fait penser au film de Pierre Tchernia « Les Gaspards » où toute population de « réfractaires » à la civilisation s’était réfugiée sous la capitale, et où l’on voyait disparaître des poireaux dans le sol, à la stupéfaction d’un malheureux jardinier !
Comme nous n’avons perdu personne grâce à un comptage sévère et rigoureux,
nous avons terminé par un « apéro » maison sur une immense table de pierre, comme il se devait !
Juste un petit tour au « micro musée » avant la sortie, et hop ! Nous étions redevenus des parisiens « aériens » !