Dans cette société
déboussolée, qui a perdu ses repères moraux les plus sûrs, qui ne sait plus ou
elle en est, mais qui court encore sur ses pattes comme une gallinacée à qui on
a coupé la tête, la justice est à son image : décervelée ! Vous en
voulez une preuve ?
Je ne sais pas si
certains d’entre vous ont entendu ce jugement effarant prononcé, en France,
contre un homme qui n’aurait pas assez « honoré » son épouse !
Je n’invente rien, la preuve :
Condamné pour ne pas
avoir suffisamment "honoré" sa femme. Un homme va devoir verser 10
000 euros de dommages et intérêts à son épouse "pour absence de relations sexuelles pendant plusieurs
années".
Ainsi en a décidé la
cour d'appel d'Aix-en-Provence qui estime que "les attentes de l’épouse
étaient légitimes dans la mesure où les rapports sexuels entre époux sont
notamment l’expression de l’affection qu’ils se portent mutuellement, tandis
qu’ils s’inscrivent dans la continuité des devoirs découlant du mariage".
Comment en est-on arrivé
à une imbécillité pareille ? Mystère ! Mais il se pose un grave
problème en vertu de la « sainte parité » ! Vous ne devinez pas
lequel ? Mais si, bien sûr !
Combien d’hommes vont
être en droit de réclamer la même chose pour refus, de la part de ces dames à la migraine
tenace, de ne pas satisfaire les besoins « légitimes » et maintenant
« légaux » de leurs époux ?
En d’autres termes mieux choisis combien de « Lysistrata aux petits
pieds » vont se retrouver devant un tribunal pour avoir jouer les
bêcheuses emmerdantes et les frigides compulsives pendant des décennies et
avoir ainsi infliger un « martyr » conjugal jamais
sanctionné par la loi à leur pauvre mari ?
C’est un comble, et une
injustice flagrante, que ce soit un homme qui soit ainsi le premier condamné alors
que nous savons bien que, statistiquement parlant, ce sont plutôt ces dames qui
seraient « hors la loi » dans ce domaine ! C’est vous dire si
nous sommes dans une époque qui marche sur la tête. Je me souviens du film
« Garde à vue » où un Michel Serrault génial jouait un notaire
soupçonné de pédophilie criminelle parce que sa belle femme, jouée par Romy
Schneider, lui refusait sa chambre depuis son voyage de noces ! Dans le
film, elle finissait par se suicider, s’infligeant ainsi un châtiment bien mérité !
Alors messieurs, si
vous avez affaire à une épouse « récalcitrante » de la gaudriole
conjugale, vous savez ce qui vous reste à faire !
Portez plainte devant la
justice ! La loi est désormais avec vous !
Ah mais !