Il n'est pas courant, et pour tout
dire, assez original, de se retrouver dans les immenses allées du
parc de Versailles par un après-midi froid, humide et brumeux d'un
lundi du mois de novembre. Pour ajouter à l'incongruité de la
chose, tout est fermé pour la visite du célèbre château. Le ciel
est bas, quasiment menaçant, sombre comme une fin de journée, et
pourtant, il est à peine plus de quatorze heures. Il faut vraiment
que je n'ai eu rien d'autre à faire pour me retrouver là !
Alors me vient l'idée d'aller me promener à pieds, du côté de
Trianon, pour visiter le « petit » et le « grand ».
Je descends une grande avenue bordée
de haies et d'arbres qui commencent à se dépouiller sérieusement.
C'est alors que je constate cette chose un peu angoissante ; je
suis désespérément seul ! Pas une âme qui vive à l'horizon
cotonneux et flou. Je longe ensuite quelque chose qui me fascine par
sa bizarrerie totale : un immense pâturage où paissent des
moutons. Des chevaux dorment sous un bosquet d'arbres. C'est un
paysage bucolique et champêtre comme on en voit des centaines dans
la campagne française, mais que je ne m'attendais pas à rencontrer
en plein parc de Versailles. Au loin, j'aperçois enfin le grand
Trianon. Et là, dans ma caboche, il se produit un phénomène
angoissant dû à cette atmosphère irréelle et décalée ; je
me souviens de l'histoire de ces deux anglaises et du fantôme
de Marie-Antoinette. Ah ! Je sens que je vais en amuser plus
d'un !
Pourtant ce récit est authentique même
si les conclusions « surnaturelles » sont laissées à la
discrétion des opinions de tout un chacun. Comme je suis un peu
flemmard, je vous donne en copie le récit qui en a été fait
sur wikipédia :
Venue à Paris proposer à Eleanor
Jourdain de devenir sa seconde, Anne Moberly profite de son bref
séjour pour visiter Versailles avec elle. Nous sommes le 10 août
1901, il fait chaud et orageux. Elles se perdent en cherchant le
Petit Trianon et commencent à se sentir oppressées, mais aucune ne
fait part de son sentiment à sa compagne. Elles aperçoivent sur le
bord du chemin deux hommes portant un long manteau et un tricorne,
bêches à la main, qui leur indiquent le chemin ; des jardiniers,
pensent-elles. Arrivées près d’un cottage, Eleanor Jourdain
remarque à l’intérieur une petite fille d’environ 12 à 13 ans
et une femme ; toutes deux portent un costume suranné. Enfin, elles
arrivent à un pavillon chinois qu’elles prennent pour le Temple de
l’Amour. L’atmosphère devient de plus en plus pénible. Annie,
en particulier, se sent prise d’angoisse lorsqu’un homme assis au
pied du pavillon tourne vers elle un visage menaçant et vérolé.
C’est alors qu’un autre homme, grand et beau, cheveux bouclés
sous un chapeau à larges bords, passe en coup de vent enveloppé
dans une cape noire ; il s’arrête et leur sert un laïus dont
elles ne comprennent qu’une chose : il faut tourner à droite. Les
visiteuses arrivent près d’une petite maison aux volets clos. Sur
la pelouse, Annie voit une femme en train de dessiner portant une
robe de style particulier, un fichu vert et un chapeau blanc ; la
femme lève la tête et de nouveau Annie ressent une impression
désagréable. Les deux femmes arrivent à la hauteur de la maison
suivante. Une porte s'ouvre, en sort un jeune homme qui leur donne
l’impression d’être un serviteur. Elles veulent s’excuser,
pensant être sur une propriété privée, mais l’homme les mène
jusqu’au Trianon proche où elles sont brusquement environnées par
une noce.
L’hypothèse paranormale
Quelques jours plus tard, Mlle
Moberly, toujours en proie à l’impression d’angoisse et
d’irréalité de Versailles, en fait part à Mlle Jourdain en lui
demandant si elle n’a pas l’impression que les lieux sont, en
quelque sorte, « hantés ». Eleanor confirme son impression de
malaise lors de la visite. Elles s’interrogent alors sur la cape
portée bizarrement par l’homme aux cheveux bouclés en ce jour de
grande chaleur ; son attitude, son air amusé leur semblent
maintenant étranges et non-naturels. Mais c’est seulement en
novembre, lorsque Eleanor Jourdain se rend à Oxford où Annie a
depuis trois mois repris ses fonctions de directrice, qu’elles
discutent plus longuement de leur expérience. Le fait que seule
Eleanor ait vu la femme et la petite fille et que seule Annie ait vu
la dessinatrice les trouble. Mlle Moberly, justement, a vu un
portrait de Marie Antoinette par Wertmüller ; la reine lui a paru
étrangement ressemblante, pour le visage et les vêtements, à la
femme de la pelouse. Elle se renseigne auprès d’une Française qui
confirme que des rumeurs courent depuis longtemps sur la présence du
fantôme de Marie-Antoinette à Versailles.
Mlle Jourdain retourne seule à
Versailles en 1902. Les lieux lui semblent différent; elle apprend
que Marie-Antoinette se trouvait au Petit Trianon le 5 octobre 1789
lorsqu’on lui annonça la marche du peuple vers Versailles. Le 2
janvier, elle a encore des perceptions étranges, dont celle d’une
musique qu’elle essaie de se remémorer pour la faire identifier.
On lui assure qu’il s’agit d’un style des années 1780. Elles
visitent encore une fois la zone du Petit Trianon en 1904. Au cours
de leurs recherches, elles pensent se rappeler la présence d’une
charrue qui n’existait pas en 1901, de même qu’un pont qu’elles
avaient franchi et qui a disparu ; elles découvrent que les «
jardiniers » portaient un costume similaire à celui des gardes
suisses de la reine et que la porte d’où est sorti le serviteur
est condamnée depuis longtemps ; elles identifient l’homme au
visage vérolé comme étant le comte de Vaudreuil.
Voilà ! Voilà ! Si vous
voulez plus de détails, faites comme moi sur « Google » !
Vous tapez « Versailles deux anglaises » et vous pourrez
partir à l'aventure !
Quant à moi, sans le savoir,
j'empruntais le chemin des deux anglaises vers le « petit
hameaux de la Reine ». Et puis soudain, j'y renonçais. Quoi la
trouille ? Pas du tout ! Il faisait de plus en plus sombre
et j'avais du chemin à faire pour revenir à la....civilisation.
Remarquez bien qu'elle n'était pas
loin ! Vu le bruit de la circulation
« tomobilesque » que j'entendais en fond sonore ! Autre nuisance sonore insupportable ; des coups de feux, de pistolets, de fusils,
de pétoires, etc ! Je ne sais pas quels sont les abrutis qui ont eu l'idée saugrenue de mettre un champs de tirs à côté de notre magnifique monuments national, mais je ne les félicite pas ! S'agirait-il encore de petits calibres, mais non ! Je vous jure bien que les pétarades que l'on entend, c'est du lourd !
« tomobilesque » que j'entendais en fond sonore ! Autre nuisance sonore insupportable ; des coups de feux, de pistolets, de fusils,
de pétoires, etc ! Je ne sais pas quels sont les abrutis qui ont eu l'idée saugrenue de mettre un champs de tirs à côté de notre magnifique monuments national, mais je ne les félicite pas ! S'agirait-il encore de petits calibres, mais non ! Je vous jure bien que les pétarades que l'on entend, c'est du lourd !
A faire fuir tous les fantômes de la
terre !
Pour revenir à mes deux anglaises, je
crois aussi que Pierre Bellemare en avait fait un récit.
Et on pourrait épiloguer longtemps
là-dessus, car si l'on veut pousser un peu plus loin la chose, le
grand Albert Einstein lui-même en a parlé. D'ailleurs on
sait, par la théorie de la relativité que l'espace « temps »
est la quatrième dimension de notre univers. Et que le temps ne se
déroule pas de la même façon pour deux personnes en mouvement
l'une par rapport à l'autre ! C'est à dire que l'on pourrait
plonger dans le passé, comme dans l'avenir ! A vous donner le
tournis !
Mais revenons sur terre ! J'adore
le merveilleux monde de Versailles ! Oui, car il est un monde à
lui tout seul. Merci mille fois Ô mon grand Roi, Louis le
quatorzième, de nous avoir donné ce coin de paradis, ce
chef-d’œuvre absolu que le monde entier nous envie. C'est ton
fantôme que j'aurais bien aimé rencontrer dans une de ces allées !