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lundi 30 juin 2008

Tatanes mortelles contre « cup of tea »

Le moment de la sieste post-prandiale, et dominicale, est un moment sacré pour moi.
Il me faut un bon soporifique bien gentillet qui m’endorme les cellules grises en douceur.
Depuis des années, je l’avais trouvé dans la vision des coups de lattes et des
« bourre-pifs » efficaces de mon « rouquemoute » préféré ;
« Chuck Norris » dans « Texas Ranger » sur « thé-effe-huns" !
Et c’est alors que survint un malencontreux accident de « zapette » !
Par une distraction que je m’explique difficilement, je passe sur France3, et je tombe sur une enquête de l’inspecteur Barnaby « so british » !
Et là, la transition est tellement brutale, tellement énorme, d’avec mon précédent feuilleton, que dans les premières minutes, je suis au bord de l’éclat de rire !
Il faut dire que lorsqu’on voit un inspecteur de police, se faire proposer une tasse de thé, par un témoin d’une affaire criminelle, là où un regard foudroyant et meurtrier paralyse les consommateurs d’un bar louche aux gueules "pas tibulaires , mais presque", il y a de quoi se marrer, non ?
Et quand un gentleman, officier en retraite, tiré à quatre épingles, dans son beau costard en « touède », promenant son clebs au pedigree aussi long que celui de la reine d’Angleterre, se propose de donner son avis sur la manière de mener l’enquête à un inspecteur patient et poli, on voit un « Texas ranger » étrangler à moitié un affreux récalcitrant qui a eu le malheur de ne pas débiter assez rapidement l’adresse où l’on pouvait trouver la petite amie du concierge qui avait vu passer le bandit recherché !
Sans oublier, que lorsque l’on voit une gentille petite « mummy » proposer ses « cookies » sortant du four, à un jeune inspecteur ravi et gauche, vous avez, de l’autre côté de l’atlantique, un sauvage hirsute, en T-shirt cradingue, qui n’a pas vu une machine à laver depuis trois ans, sur le pas de sa porte, et qui éructe un sempiternel :
_ vous avez un mandat  ?
En exhibant une artillerie capable de couler un porte-avions !
Si ça, ce n’est pas un « choc de civilisation » qu’est-ce qu’il vous faut !
Moi, ce sont des petites choses comme ça, qui me ravissent !
Que voulez-vous ! On ne se refait pas !
Et je ne vous parle pas des paysages bucoliques de la verte campagne anglaise, dignes du peintre Gainsborough, et de ses petites chaumières si mignonnes qu’on les croirait sorties d’une aquarelle, à opposer à ces murs de briques d’immeubles sordides, ces hangars, ces entrepôts, ces rues sans âme et sans le moindre intérêt, sans la plus petite valeur esthétique ou architecturale de ces grandes villes amerloques !
D’ailleurs, tous ceux qui auront eu le bonheur de voir un jour, le film
« Un poisson nommé Wanda » comprendront parfaitement le choc culturel qui existe entre ces deux
 sociétés !
Et encore ! Ils « causent » la même langue, les « cousins » !
Alors imaginez avec le reste du monde !

Comparez les séries policières de chaque pays vaut toutes les études sociologiques du monde !

« Dis-moi comment tu cours après les criminels, et je te dirai qui tu es » !


_ " Do you want a cup of tea, my dear » ?
_“Yes, but, with a cloud of milk, please

_“I fuck you, bastard!”