lundi 12 mars 2007

"Nous entrerons dans la carrière...."











........Quand nos aînés n'y seront plus ! Chantons nous fièrement, avec la Marseillaise !

Ben ! L’autre jour, nous y sommes entrés dans la « carrière » !

Et même « des » carrières ! Car aussi incroyable que cela puisse paraître, Paris, notre belle capitale en est truffée.

Et dans des endroits les plus incongrus !

Savez-vous que sous l’hôpital Cochin continue de s’affairer une drôle de tribu ? Cette tribu amoureuse de vieilles carrières abandonnées, s’est donnée pour tâche de les remettre en valeur pour être visitées. Mais encore sous le mode confidentiel ! Faut pas que cela soit la foule des grands jours comme pour les catacombes, qui ne sont pas très éloignées d’ailleurs!

Heureusement que les patients de l’hôpital, pour la grande majorité d’entre eux, ne savent pas ce qu’il y a sous leur lit ! Ils ne seraient pas rassurés quant à la solidité des fondations de l’édifice ! Mais paraît qu’il n’y a rien à craindre !

Donc toute la famille Gilbert est descendu dans les profondeurs ! Heureusement qu’il n’y eu pas d’éboulements catastrophiques, sinon, toute une fratrie était décimée d’un coup !

Plus une belle-sœur par ci, un beau frère par là, avec en « prime » un neveu, une nièce et le dernier des descendants de la lignée !

Alors, après avoir descendu un escalier d’une centaine de marche, nous avons découvert un nombre incroyable de galeries, de salles, de couloirs, de puits de service !

Tout un univers et une vie étrange nous est apparue soudain.

Nous avons même admirer un puit d’eau de source, et non pas de la Seine ! D’une transparence, d’une pureté incroyable ! Comme elle était éclairée par le fond, on aurait cru que sa surface n’était qu’une vitre de verre !

Des inscriptions mystérieuses parsemaient les murs. Mais la plus cocasse et la plus explicite était celle-ci : « SOUS LE POTAGER DU VAL DE GRACE »

A mon avis, y a des carottes qui ont dû disparaître sans que « Jeannot lapin » y soit pour quelque chose ! Cela m’a fait penser au film de Pierre Tchernia « Les Gaspards » où toute population de « réfractaires » à la civilisation s’était réfugiée sous la capitale, et où l’on voyait disparaître des poireaux dans le sol, à la stupéfaction d’un malheureux jardinier !

Comme nous n’avons perdu personne grâce à un comptage sévère et rigoureux,

nous avons terminé par un « apéro » maison sur une immense table de pierre, comme il se devait !

Juste un petit tour au « micro musée » avant la sortie, et hop ! Nous étions redevenus des parisiens « aériens » !

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