Ou « Roger » au bagne !
Ce matin, dans ma salle de bain, j’écoutais, à la radio, une voix mélodieuse, et terriblement féminine faire la publicité d’une revue médicale. Pour se faire, elle nous parla d’un article qui devait permettre aux hommes de retrouver
une « érection de qualité » !
«Caramba ! Oune érrresssionne di quoualità » ?
Se serait exclamé le Barbier de Séville !
Surtout dans la « bouche » d’une voix si charmante et si…sensuelle !
Pour le coup, mon « Roger » s’est réveillé d’un seul coup !
A chaque fois qu’on parle de lui, il faut qu’il la ramène !
Il est toujours en bonne santé, lui !
Jamais une seule défaillance !
Il me ferait plutôt des excès de « zèle » que de rester discret dans sa niche !
Dès que des courbes bien dodues se présentent à son périscope, il me fait une sérénade de tous les diables !
Et impossible de le retenir ! Il me fait des caprices, des insolences qui me font honte !
C’est comme à la piscine ! Je n’ai qu’une trouille, qu’une angoisse, c’est que cet espiègle indiscipliné pointe le bout de son museau, à chaque fois que passe une naïade affriolante !
Je vous prie de croire que son « érection » est de qualité à pépère !
Et vaillant, avec ça ! D’une endurance de marathonien !
Alors, je lui pardonne volontiers son immaturité d’adolescent !
Je me marre quand j’imagine un « gonze » au plumard avec une donzelle et que « Roger » renâcle !
_Mais n’aie pas peur, mon petit « Roger » la Madame ne va pas te faire du mal !
Elle va être très gentille avec toi ! Et puis fait un effort quoi ? Ne sois pas mufle !
Là, on peut varier les dialogues !
_Tu ne vas pas me faire ça, à ma future maîtresse, à ma future femme, à ma patronne qui doit me donner une promotion ? Ne m’abandonne pas lâchement au moment où j’ai le plus besoin de toi ? Après tous les soins dont tu bénéficies quotidiennement de ma part ?
Sale petit ingrat, va !
Mais « Roger » reste imperturbable et cabochard !
C’est que « monsieur » à ses « têtes » ! (Si j’ose dire !)
Et il fait la « fête » à qui il veut, quand il veut !
Au grand désespoir de celui qui prétend le « commander » !
Alors, je me demande avec intérêt et curiosité comment de grands médecins peuvent forcer, contraindre cette pauvre bestiole à une tâche qui la rebute de temps en temps !
Madame Bardot est-elle au courant, au moins ?
Et puis, un travail « forcé », un travail « d’esclave » n’est pas un travail de qualité !
N’est-ce pas Mesdames ?
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