Comment ? Ça n’existe pas ?
Pas plus tard qu’hier soir, j’en avais une dans mon assiette !
D’ailleurs, en vérité, ce n’était pas la première fois que je découvrais ce genre de « bestioles monstrueuses » !
Il y a quelques années de cela, au self de mon entreprise, j’eus le malheur d’en être servi.
Je m’installais avec mes potes de boulot à une table et commençais mon repas !
Je m’apprêtais à trancher ce petit bout de ficelle de lin qui, depuis des siècles protégeait
« amoureusement » les chairs de ce chef-d’oeuvre de la gastronomie française, quand soudain, je fus interloqué par un phénomène étrange.
Au lieu de la coupure nette et franche attendue, voilà-t-y pas que le fil récalcitrant s’enfonce dans la viande, pour fuir la lame de mon couteau !
Horreur ! Au lieu du fil de lin, c’était un élastique comme celui que l’on met à la taille des slips et des caleçons de notre intimité masculine !
Et avec une résistance colossale, par-dessus le marché !
C’est marrant, mais les élastiques de bureau, ceux qu’on nous vend, sont d’une fragilité scandaleuse !
Mais avec celui des paupiettes, vous pouvez faire du saut à l’élastique, sous les piles du viaduc du Millau, vous n’avez rien à craindre !
Pour me rassurer sur la réalité de ce que j'observais, j'interrogeais mes collègues:
Eh ! les mecs ! On est quel jour ? Pas le premier avril, j’espère ?
Regardez la blague que l’on vient de me faire !
Mais ce n’était malheureusement pas une blague !
Mes collègues étaient affligés, dans leur assiette, des mêmes paupiettes perverses que moi !
Ah ! Je ne vous raconte pas le combat homérique qui suivit, pour becqueter ces « vacheries » !
On se tirait sur l’élastique avec l’énergie du désespoir !
(Oh ! Ça va ! Pas de blague foireuse ! Je vous vois venir !)
Paf ! L’infecte accessoire repartait frapper les flancs de l’escalope, en auréolant au passage nos cravates et nos chemises de belles tâches bien graisseuses, et bien colorées !
De temps en temps, se produisait « l’incident » malheureux !
Un paquet de viande ficelée s’évadait d’une assiette pour atterrir dans celle du voisin, qui vous répondait d’une manière rogne et peu amène !
_Non-merci ! « J’ai les mêmes à la maison ! »
Ce qui aurait dû être une collation sympa et reposante, dans un self d’entreprise, se transformait en bataille épique avec des morceaux de bidoches partout sur la table !
Ô la rage ! Ô la haine qui me vint contre les sombres crétins qui avaient inventé cette chose infernale !
Mais je me disais que la cantine d’un « pauvre » CE n’étant pas riche, et tirant le diable par la queue (ou l’élastique) s’était rabattu sur des produits de basse qualité, pour tenir son budget !
Alors qu’elle ne fut pas ma colère et mon désespoir de voir réapparaître cet objet du diable, dans mon assiette, hier soir !
Mais une idée cauchemardesque se fit jour dans ma caboche !
Serait-il possible, que désormais, « toutes » nos paupiettes glorieuses, vendues dans le commerce, soient affligées de la même…..tare ?
Mon Dieu ! Est-ce possible ?
Cet attentat criminel contre la gastronomie française a-t-il été perpétré sciemment par quelques fonctionnaires irresponsables du côté de Bruxelles ?
J’écris cela parce que ce ne serait pas la première fois que des niaiseries, des directives ubuesques nous tomberaient sur le paletot, sans crier gare, et sans avoir été prévenu le moins du monde !
Ou par des industriels cupides et viandards à la recherche de rentabilité et de profits toujours plus….juteux !
Qu’en penserait notre pauvre « Paulette » qui, comme personne ne l’ignore, fut la reine des paupiettes !
Olé !
Vous trouverez ici, les pensées et réflexions d'un simple quidam qui, sans prétendre rivaliser avec La Bruyère, avec Montaigne, avec Diderot, avec Chamfort ou La Rochefoucauld, tient quand même à faire entendre son chant solitaire et parfois désespéré! Mais toujours avec humour!
mercredi 29 octobre 2008
Des paupiettes à ressorts !
Un retraité actif qui s'intéresse à beaucoup de choses et notamment à l'écriture.
mardi 14 octobre 2008
Une érection de « qualité » !
Ou « Roger » au bagne !
Ce matin, dans ma salle de bain, j’écoutais, à la radio, une voix mélodieuse, et terriblement féminine faire la publicité d’une revue médicale. Pour se faire, elle nous parla d’un article qui devait permettre aux hommes de retrouver
une « érection de qualité » !
«Caramba ! Oune érrresssionne di quoualità » ?
Se serait exclamé le Barbier de Séville !
Surtout dans la « bouche » d’une voix si charmante et si…sensuelle !
Pour le coup, mon « Roger » s’est réveillé d’un seul coup !
A chaque fois qu’on parle de lui, il faut qu’il la ramène !
Il est toujours en bonne santé, lui !
Jamais une seule défaillance !
Il me ferait plutôt des excès de « zèle » que de rester discret dans sa niche !
Dès que des courbes bien dodues se présentent à son périscope, il me fait une sérénade de tous les diables !
Et impossible de le retenir ! Il me fait des caprices, des insolences qui me font honte !
C’est comme à la piscine ! Je n’ai qu’une trouille, qu’une angoisse, c’est que cet espiègle indiscipliné pointe le bout de son museau, à chaque fois que passe une naïade affriolante !
Je vous prie de croire que son « érection » est de qualité à pépère !
Et vaillant, avec ça ! D’une endurance de marathonien !
Alors, je lui pardonne volontiers son immaturité d’adolescent !
Je me marre quand j’imagine un « gonze » au plumard avec une donzelle et que « Roger » renâcle !
_Mais n’aie pas peur, mon petit « Roger » la Madame ne va pas te faire du mal !
Elle va être très gentille avec toi ! Et puis fait un effort quoi ? Ne sois pas mufle !
Là, on peut varier les dialogues !
_Tu ne vas pas me faire ça, à ma future maîtresse, à ma future femme, à ma patronne qui doit me donner une promotion ? Ne m’abandonne pas lâchement au moment où j’ai le plus besoin de toi ? Après tous les soins dont tu bénéficies quotidiennement de ma part ?
Sale petit ingrat, va !
Mais « Roger » reste imperturbable et cabochard !
C’est que « monsieur » à ses « têtes » ! (Si j’ose dire !)
Et il fait la « fête » à qui il veut, quand il veut !
Au grand désespoir de celui qui prétend le « commander » !
Alors, je me demande avec intérêt et curiosité comment de grands médecins peuvent forcer, contraindre cette pauvre bestiole à une tâche qui la rebute de temps en temps !
Madame Bardot est-elle au courant, au moins ?
Et puis, un travail « forcé », un travail « d’esclave » n’est pas un travail de qualité !
N’est-ce pas Mesdames ?
Ce matin, dans ma salle de bain, j’écoutais, à la radio, une voix mélodieuse, et terriblement féminine faire la publicité d’une revue médicale. Pour se faire, elle nous parla d’un article qui devait permettre aux hommes de retrouver
une « érection de qualité » !
«Caramba ! Oune érrresssionne di quoualità » ?
Se serait exclamé le Barbier de Séville !
Surtout dans la « bouche » d’une voix si charmante et si…sensuelle !
Pour le coup, mon « Roger » s’est réveillé d’un seul coup !
A chaque fois qu’on parle de lui, il faut qu’il la ramène !
Il est toujours en bonne santé, lui !
Jamais une seule défaillance !
Il me ferait plutôt des excès de « zèle » que de rester discret dans sa niche !
Dès que des courbes bien dodues se présentent à son périscope, il me fait une sérénade de tous les diables !
Et impossible de le retenir ! Il me fait des caprices, des insolences qui me font honte !
C’est comme à la piscine ! Je n’ai qu’une trouille, qu’une angoisse, c’est que cet espiègle indiscipliné pointe le bout de son museau, à chaque fois que passe une naïade affriolante !
Je vous prie de croire que son « érection » est de qualité à pépère !
Et vaillant, avec ça ! D’une endurance de marathonien !
Alors, je lui pardonne volontiers son immaturité d’adolescent !
Je me marre quand j’imagine un « gonze » au plumard avec une donzelle et que « Roger » renâcle !
_Mais n’aie pas peur, mon petit « Roger » la Madame ne va pas te faire du mal !
Elle va être très gentille avec toi ! Et puis fait un effort quoi ? Ne sois pas mufle !
Là, on peut varier les dialogues !
_Tu ne vas pas me faire ça, à ma future maîtresse, à ma future femme, à ma patronne qui doit me donner une promotion ? Ne m’abandonne pas lâchement au moment où j’ai le plus besoin de toi ? Après tous les soins dont tu bénéficies quotidiennement de ma part ?
Sale petit ingrat, va !
Mais « Roger » reste imperturbable et cabochard !
C’est que « monsieur » à ses « têtes » ! (Si j’ose dire !)
Et il fait la « fête » à qui il veut, quand il veut !
Au grand désespoir de celui qui prétend le « commander » !
Alors, je me demande avec intérêt et curiosité comment de grands médecins peuvent forcer, contraindre cette pauvre bestiole à une tâche qui la rebute de temps en temps !
Madame Bardot est-elle au courant, au moins ?
Et puis, un travail « forcé », un travail « d’esclave » n’est pas un travail de qualité !
N’est-ce pas Mesdames ?
Un retraité actif qui s'intéresse à beaucoup de choses et notamment à l'écriture.
samedi 4 octobre 2008
Trois extraterrestres....bien terrestres!
Si! Si! On peut parfaitement être considéré comme des
« extraterrestres », même si l'on est bien nés sur cette bonne vieille terre!
« extraterrestres », même si l'on est bien nés sur cette bonne vieille terre!
L'histoire que je vais vous raconter, va vous le prouver sans ambiguïté.
Ils sont trois pauvres prisonniers militaires dans ce camp du Nord de l'Angleterre, à la fin des années quarante.
La guerre est finie depuis de long mois déjà.
Ces prisonniers allemands, car il s'agit des lambeaux de la puissante armée allemande, attendent de rentrer chez eux!
Ils travaillent souvent dans les fermes des environs, bricolent, passent le temps comme ils peuvent!
Mais ces trois là ont une particularité fort étrange pour des « Allemands »!
Ils ont le type mongoloïde, la face plate et les yeux bridés! Le plus déroutant c'est que, non seulement ils ne parlent pas allemand, ce qui est grave pour des prisonniers
« Allemands », mais surtout, ils parlent un dialecte qu'ils sont les seuls à comprendre, et à employer entre eux!
On est très loin de la race des seigneurs, grands blonds aux yeux bleus, comme chacun le sait!
Eux, ce serait plutôt la race des steppes; petits, trapus, bruns, et les yeux en boutonnières de veste!
Personne ne s'occupe d'eux, ni ne cherche à savoir d'où ils viennent!
Les autorités anglaises sont embarrassées car elles ne savent pas à qui refiler ces trois « zozos »! Aucun pays n'en veut! Ni les Allemands, ni les Russes, ni personne!
C'est un autre prisonnier allemand, un authentique compatriote de Goethe, cette fois-ci, spécialiste des langues orientales qui a l'idée, tout à fait personnelle, de s'intéresser de près à ces faux « compatriotes »!
Il s'aperçoit rapidement que ces hommes parlent un langage proche de celui utilisé dans le haut Altaï, en pleine Mongolie centrale! Ce sont des Kalmouks!
Ah! La joie délirante et enfantine de ces trois pauvres « diables », qui ont enfin le bonheur d'être compris par quelqu'un d'autres qu'eux-mêmes, et ceci depuis plus de quatre longues années!
Et comme tous les muets contraints, et les bavards refoulés, ils vont être intarissables pendant des journées entières
Ce que ces trois pauvres épaves humaines vont alors lui raconter, est proprement hallucinant! C'est tellement incroyable que cela ne peut-être que..... vrai!
Heureusement qu'il y a des documents historiques pour l'attester, sinon personne n'y croirait!
Alors? Je vous la raconte ou vous la connaissez déjà?
Ils sont trois marcheurs solitaires, avec leur maigre baluchon, dans la poussière, sous le soleil et la chaleur du chemin rocailleux.
Cela fait des heures et des heures qu'ils ont quitté leur petit village de montage qui vit là-haut, depuis des siècles, de la même manière moyenâgeuse et pauvre. On n’y connait pas l'argent, mais simplement le troc.
C'est pour celui-ci que nos hommes arrivent maintenant devant les remparts, de couleur ocre d'une ville à peine plus moderne que leur village. En pénétrant, ils sont surpris du calme inhabituel et du peu d'activité qui y règne.
Comme leur marché ne se déroule que le lendemain, ils dorment tassés ensembles, dans le recoin d'une porte cochère.
Au petit jour, ils ne trouvent toujours personne. Devant cette situation étrange et inhabituelle, ils décident de repartir rapidement.
Mais au moment où ils veulent franchir l'une des portes de la ville, ils sont arrêtés par un barrage de militaires en arme; des cosaques!
Dialogue de sourd, palabres, vociférations, incompréhension, ils se retrouvent emmenés de force, sous la menace des fusils, dans des camions, vers une destination inconnue.
Dans une ville, toujours inconnue d'eux, on les habille de drôle de vêtements et on leur donne un fusil dont ils comprendront difficilement le fonctionnement qu'à force de cris et de hurlements toujours incompréhensibles proférés par des instructeurs cosaques hargneux et fort peu amènes!.
Puis un jour, on les entasse dans un train, dans des wagons à bestiaux, sans hygiène, sans le moindre confort. Ils vont voyager ainsi pendant des jours et des jours!
Les conditions de vie sont atroces! Il fait un froid épouvantable! Mais ils résistent!
Ils arrivent sur le quai d'une gare dans une ville encore plus grande et toujours plus mystérieuse.
Là, ils assistent médusés à un discours d'un petit homme à l'uniforme kaki et à la moustache drue et fournie. Ils apprendront plus tard qu'il s'appelle Staline!
Ils vont participer à la bataille de Stalingrad pendant des mois et des mois!
Oui! J' écris bien à la bataille de Stalingrad, l'une des plus meurtrières et des plus sanglantes de la guerre 39-45!
Leurs "pseudo" compatriotes meurent par dizaines, tous les jours. Ils se retrouvent de moins en moins nombreux au fil du temps qui passe.
Un des trois est gravement blessé, mais on les laisse ensemble parce qu'ils sont les seuls à se comprendre. Le blessé finit par se rétablir.
Mais un jour qu'ils combattaient dans une rue, leur officier leur crie un ordre qu'ils ne comprennent pas, bien sûr!
Tout un bloc de maison s'écroule devant eux, les séparant brutalement de leurs camarades russes!
Ils se retrouvent face aux allemands qui les font prisonniers.
Les Allemands sont aussi embarrassés par ces étranges prisonniers que le furent les Soviétiques avant eux !
Que faire de ces trois lascars? Le plus simple aurait été de les fusiller?
Mais sont-ils tombés sur un officier touché par leur « étrangeté » et leur détresse?
Toutes les situations, même les plus absurdes, et surtout les plus absurdes, surviennent souvent pendant les conflits armés!
Bref, Ils sont, en définitive, enrôlés de force dans l'armée Vlassov, qui était faite de déserteurs russes luttant contre le régime soviétique.
Et voilà nos trois Mongols repartis à combattre leurs anciens camarades, dans une guerre qui n'est toujours pas la leur, avec des soldats dont ils ne comprennent toujours pas la langue!
La fin de la guerre approchant, les éléments de l'armée Vlassov étant de moins en moins sûrs, les Allemands décident de les faire changer radicalement de front.
Par quels détours et par quels miracles se retrouvent-ils en France? Nul ne le saura jamais!
Ils ne peuvent l'expliquer eux-mêmes!
D'ailleurs, pour eux la France ne représente qu'un changement de paysage supplémentaire, avec quand même, du déjà vu, puisqu'ils se retrouvent dans le massif alpin près du fameux plateau des Glières!
Mais là ils décident qu'ils en ont assez de cette situation imbécile!
Ils font la "grève" de la guerre en s'endormant du sommeil des justes dans un verger!
Comble de malchance ou chance extraordinaire, c'est là qu' ils sont fait prisonniers par des maquisards!
Pendant des mois, ils vont être de corvées diverses et variées sans trop se plaindre de leur sort.
Ce qui se passe ensuite est assez confus et bizarre!
Toujours est-il que c'est de nouveau sous l'uniforme allemand qu'ils sont fait prisonniers par les troupes américaines ayant débarquées en Provence et remontant vers le nord!
Les Américains les remettent enfin aux anglais!
Et c'est ainsi que nos trois pauvres malheureux se retrouvent dans les brumes et les froidures de la belle Écosse!
Pour comprendre un peu l'origine de leur mésaventure, il faut savoir que
Leur petit village se trouvait en Mongolie indépendante, mais en allant à la ville, où ils avaient leurs habitudes commerciales, ils avaient pénétré le territoire soviétique!
Pas besoin de vous préciser que pour eux, les frontières, la géographie, les subtilités géopolitiques, c'était pas leur tasse de thé (Mongol).
Entre temps, leur village est repassé sous l'autorité chinoise pour être enfin récupéré par les Russes à la fin de la guerre!
Plus merdique et plus compliqué que cela, c'est pas possible!
Alors que ces trois braves garçons étaient la simplicité même!
On ne sait pas dans quelle condition, ni comment sont rentrés nos trois égarés, mais une chose est sûre, c'est que les longues nuits d'hiver, dans les chaumières du village, là-haut, dans les montagnes de l'Altaï, ont dû résonner de leurs exploits guerriers pendant de longues années!
Un retraité actif qui s'intéresse à beaucoup de choses et notamment à l'écriture.
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