vendredi 4 mai 2007

La « cul ture », c’est dur à avaler

Les reportages culturels sur France3 peuvent révéler des surprises délicieuses.
Hier, une journaliste, « voix off », commentait un de ces sempiternels vernissages convenus, où une artiste étalait ses barbouillages très « cul turels » et très dénudés.
Comme nous sommes à l’époque de la parité absolue, il fallut bien que notre barbouilleuse se distinguât en exhibant des hommes tout nus, et en train de pratiquer un plaisir solitaire.

Je vous laisse deviner lequel tant ma pudeur en est choquée !
Commentaire de la « pro» du micro : « montrer des corps dénudés de femmes n’a jamais choqué personne, mais pour les sexes d’homme, c’est dur à avaler (sic) »

Alors il me brûle l’envie de répondre à cette imprudente, ceci : Chère petite Madame, les difficultés que vous éprouver dans vos ébats privés, avec votre compagnon qui, si je vous ai compris, est fort bien « outillé », ne nous concerne en aucune manière ! Il me vient aussi à l’esprit plusieurs hypothèses pour expliquer ce dérapage verbal à l’obscénité plus qu’évidente : Soit un collègue masculin vous a écrit ce commentaire, qu’il vous a refourgué à la dernière minute, sans vous le faire relire. Dans ce cas, je vous conseille de lui faire la « gueule » pendant six mois au moins, pour punir le « potache » indélicat. Soit c’est un pari entre copines, du genre : « _J’te parie un dîner au resto que t’es pas « cap » de dire çà à l’antenne » ! Dans tous les cas ; qu’est-ce qu’on se marre bien dans les rédactions de France3 ! Reste l’hypothèse la plus triste, la plus lamentable, c’est qu’il ne vous soit même pas venu à l’esprit que vous étiez en train de proférer une énorme c…..rie !

Mais je suis homme trop galant pour la retenir, ne serait-ce qu’une fraction de seconde !
Ce serait trop dur….à avaler !


PS Anecdote garantie purement authentique!

Scandale dans la clinique!


Les durs hasards de l'existence m'ont poussé à passer deux jours dans une clinique de la région parisienne.

Comme le séjour était bénin et sans gravité, je me faisais déjà une joie de bénéficier de ce temps de repos pour lire, écrire, et regarder la télévision.

Tout s'est d'abord fort bien passé. Personnel aimable, souriant, au petit soin, rien à dire!

Mais voilà! Le soir arrivant, je me suis demandé quel pouvait bien être le physique de la charmante infirmière qui allait veiller avec tendresse et dévouement sur mon repos nocturne. Ce sont des détails qui comptent pour un homme abandonné des siens et de sa famille! N'est-ce pas messieurs?

Nous sommes loin de chez nous, apeurés, un peu stressés par cet environnement étranger. Nous sommes comme des enfants qui ont un très grand besoin de réconfort, disons…maternel ! Hein?




Tout à mes supputations esthétiques et un tantinet libidineuses, je n'entendis pas le "toc toc" à la porte de ma chambre!





HORREUR! Mes poils se hérissèrent sous la frayeur! Les poils seulement ! Je vous prie de le croire !

Deux « abominables hommes des cliniques » apparurent, plus velus et poilus que le Yéti lui-même! Et à voir leur tronche et leur bronzage, c'était pas des cousins de Bjorn Borg! Seules leur blouse blanche cachaient leur aspect simiesque!


C'était çà mes anges gardiens de la nuit ?!

J'ose le proclamer; c'est un véritable scandale! Une honte!

Où sont passées les infirmières de rêve et leur blouse transparente?

Je vous prie de croire que je me suis dépêché de m'endormir pour ne plus voir mes deux orangs-outangs !




Au petit matin, une beauté ravissante aux yeux bleus de lagon polynésien et au corps à faire défroquer un monastère de bénédictins, est venue me prendre la tension et m'annoncer que j’avais celle d'un jeune homme (merci)!


Je n'ai même pas eu le temps de lui crier; "Mais où étiez-vous passé, Bon Dieu, cette nuit? Qu'elle avait déjà disparu au chevet d'autres patients, emportant sa beauté et mes regrets!

Il en fut ainsi pendant tout mon séjour.

Vous comprenez mieux maintenant, pourquoi je hais tant la parité?

Rendez-nous nos belles infirmières ! Celles qu’on voit dans « Urgence » et dans toutes les séries débiles de nos « lucarnes magiques » !

Effets spéciaux


Dans la tour de contrôle militaire deux soldats veillent. Un jeune trouffion, moi, et un aussi jeune sergent contrôleur. Il fait nuit dehors. Tout est calme et silencieux.

Soudain, une voix sort d’un des haut-parleurs suspendus au plafond de la vigie.

_Corail 15 demande roulage!

_Corail 15 autorisé à rouler pour la piste 06! Vent au 170 pour 6 nœuds! Rappelez au seuil de piste!

C'est que Corail 15 c'est pas n'importe qui! C'est le commandant de l'escadrille de chasse de la base d'Orange!

Et s'il a envie de faire un petit tour dans les nuages à 10 heures du soir, c'est son droit absolu!

Dans la vigie baignée de lumière, le jeune sergent contrôleur cherche bien à apercevoir le "mirage III C" du commandant dans l'obscurité fantomatique du dehors. Quelques feux clignotants rouges semblent montrer un semblant d'activité du côté des hangars.


_Corail 15 au seuil de piste, aligné, freins serrés, prêt à décoller!

Le contrôleur a fait l'obscurité dans la tour, en éteignant toutes les lumières, pour essayer de deviner l'avion, tout là-bas, à près de deux kilomètres!

_Corail 15 autorisé à décoller! Vent au 170 pour 5 nœuds, la pression au sol est de 1005 millibars, rappelez clair!

Je m'apprête à voir passer ce spectacle merveilleux d'un chasseur à réaction décollant de nuit, avec sa post-combustion allumée qui lui fait un "chalumeau" d'une dizaine de mètres derrière lui, et tout ceci dans un grondement d'enfer!

Mais les secondes se passent, angoissantes, sans que rien ne se produise!

Résultat?

Quinze jours d'arrêt de rigueur pour l'étourdi qui n'a pas compris que notre farceur de commandant était resté assis confortablement dans son bureau des opérations aériennes, et qu'il testait ainsi la vigilance de son personnel

jeudi 3 mai 2007

Les feux de l'amour.











Quarante mille hectares de forêt partis en fumée dans le Colorado, aux Etats-Unis! Le plus gros incendie de l'histoire de cet Etat américain.
Et tout çà pourquoi?
Parce qu'une femme, agent des forêts, a brûlé sans précaution une lettre de son ex-mari qui l'avait mise en colère!









Messieurs, ne prenez jamais à la légère, les échanges épistolaires que vous pouvez avoir avec une personne de l'autre sexe!
La femme prise par-dessus tout ce genre de rapport qui prolonge à l'infini un besoin de romantisme et d'absolu jamais assouvi.
L'homme, ce gros débile cynique, s'en moque comme d'un prospectus publicitaire vantant les mérites d'un bandage herniaire.
Passée les prémices nécessaires pour arriver à ses fins, sa littérature amoureuse le laissera aussi froid que la vue d'une rame de journaux accrochée à un clou dans "la cabane au fond d'un jardin!"

La femme? Jamais!
D'ailleurs, j'ai entendu cette question posée dans un jeu télévisé. C’est vous dire si c’est sérieux !

Quelle est la première chose qu'une femme exige d'un homme après une rupture sentimentale? Bien avant les bijoux, la maison, les enfants, la garde du pékinois et du poisson rouge ?
Ce sont les lettres que Madame a envoyées à Monsieur! C'est vous dire!
Certains vous parleront de lettres enflammées, de propos brûlants pour qualifier l'ardeur dévorante comme un incendie qui envahit l'âme et le corps des amants passionnés.

Mais si une femme brûle les lettres de son mari, vous pouvez être sûr que la rupture est consommée, comme le sont d'ailleurs les quarante mille hectares de la forêt du Colorado!

mercredi 2 mai 2007

Nuts et nuts alors !!
















J’ai pas de pot ! Vraiment pas de pot ! Dans ma chienne de vie, rien, strictement rien ne me sera pardonné!

Déjà le grand Balzac faisait remarquer, dans les « illusions perdues » je crois, qu’il existe des êtres à qui toutes les indulgences sont accordées. Ils peuvent faire n’importe quoi, n’importe quelle bêtise. Il se trouvera toujours quelqu’un pour leur trouver des excuses ou mieux, ils auront toujours le pot, le bol insolent, de passer à travers toutes les sanctions, punitions, et procès. Et pour d’autres, on ne leur passera jamais rien ! Pas même le plus petit des écarts de conduite!

Vous vous doutez bien, que je fais hélas partie de la seconde catégorie!

Le dressage avait déjà commencé très tôt !

Dès que je piquais un bonbon ou que je disais un mot de trop en classe, c’était la paire de baffe et le coup de pied rageur dans le fondement qui pleuvaient instantanément !

Je ne voyais jamais rien venir ! Pas doué ! Mais pas doué du tout pour la mauvaise conduite, la polissonnerie, les roueries habituelles de l’enfance ! Pas malin du tout ! D’ailleurs, je ne le suis toujours pas !


Le summum fut atteint quand je revenais un soir de l’école, toujours sagement, et en vélo.

Il y avait une putain de côte à monter avant d’arriver chez moi. Deux de mes petits voisins et amis étaient tout fiers de se faire remorquer par un camion, dès que l’occasion s’en présentait ! Je les engueulais copieusement à chaque fois pour leur manque de prudence.

Et eux de se foutre de moi, en me traitant de « trouillard » et de « dégonflé » !

Un jour maudit, étant seul et fatigué, je vois l’arrière d’un beau poids lourd qui me tendait les bras ! Je m’accroche….Badaboum ! Je me ramasse une gamelle !
Mais une gamelle, mes enfants ! Et devant qui ?

Un féroce motard de la gendarmerie qui surveillait ma manœuvre foireuse ! Je vous épargne l’engueulade et les menaces policières ! La guigne monumentale ! C’était à pleurer de rage et de désespoir !

L’autre jour, en randonnée, je sors une barre chocolatée (pas de publicité, siouplait !) de mon sac. Et là, je me fais prendre une leçon de diététique par une nuée de copines furibardes m’accusant de m’empoisonner avec des « saloperies pareilles » ! J’aurais sortis une banane enfilée dans un préservatif, que le scandale n’aurait pas été plus grand !

C’est pas tout ! L’autre soir, à Rungis, entre la chorale et le lyrique, j’ai un petit creux. Je sors la même barre chocolatée ! Et rebelote ! Je me reprends la même avoinée par des camarades bien intentionnés, et je re-subis les mêmes leçons de diététique sans broncher!

Et le comble du comble, c’est que j’engueule systématiquement mon épouse, toutes les semaines, quand elle achète ces « saloperies » au supermarché du coin.

_Tu vois pas que ça coûte la peau des fesses ? Que c’est bourré de sucreries qui nous bouchent les artères, et que si on fait pas gaffe, c’est l’attaque assurée et le fauteuil roulant ?

Mais vous connaissez comme moi, l’obstination marchande des épouses !

Vous comprenez maintenant, pourquoi je suis si sage ?

Pourquoi je ne trompe jamais ma femme ?

Pourquoi je respecte à la lettre les limitations de vitesse ?

Pourquoi je paie mes impôts à l’heure en déclarant le moindre centime ?

Pourquoi je fais réviser ma voiture en temps en en heure ?

Pourquoi je n’ai jamais insulté mes supérieurs, alors que j’ai souvent pensé que c’était des tarés irrécupérables ?

Ce n’est absolument pas la « vertu » qui m’habite, (le premier qui dit « de cheval » prend ma main dans la tronche !) mes pauvres amis, mais la TROUILLE ! A la limite de la lâcheté, oui !

Je suis condamné à la sagesse et à la tempérance !

Et quand j’écris « condamné » c’est bien le mot !

Vivement le paradis, que je puisse me bourrer la tronche tous les jours, baiser comme un satyre tout ce qui bouge, boire comme un trou, fumer comme une cheminée d’usine, dire des gros mots à longueur de temps, mentir sans vergogne, péter, roter, et surtout, surtout donner des baffes à tous ceux qui me cassent les noix avec des conseils à la con!

Enfin, vivre comme un être humain authentique quoi ?

Car si « l’enfer est pavé de bonnes intentions » Il est surtout peuplé d’agents du fisc, de gendarmes, de directeurs de conscience, de conjoints, et d’un tas « d’amis » qui vous tombent dessus au moindre écart de conduite, à la moindre déviation idéologique ou théologique !

Ah ! Mes chers amis ! Le vice et la débauche, ça se mérite ! Il faut simplement un peu de courage!

Il y en a qui sont naturellement doués pour cela, et d’autres pas ! Il faut savoir l’accepter !


PS. Nuts, en anglais, signifie un mec légèrement frappé de la calebasse ! J’ose espérer que vous ne pensez pas à quelqu’un en particulier, et qui me serait proche ?

lundi 30 avril 2007

Abeilles contre fourmis.

















Notre professeur de « sciences naturelles » était un jeune breton d’une trentaine d’année, au visage rond et éternellement hâlé. C’était une « peau de vache » redoutable qui nous terrorisait par sa discipline de fer. Mais celle-ci était tempérée par un humour ravageur et un sourire canaille qui ne le quittait jamais ! C’est un passionné des matières qu’il enseignait !
Il nous entraînait souvent dans des musées ou des carrières de gypse, en nous détaillant avec fougue et enthousiasme tout ce que nous pouvions y voir !
Le coup de pompe au cul féroce, et la paire de baffes voltigeuses n’étant jamais très loin non plus !
Bref ! Un excellent enseignant, comme il n’en existe probablement plus.
Le temps était venu, dans le programme de la classe, de nous parler
des « insectes sociaux »
Et les deux principaux étant, comme chacun le sait, (ou l’a complètement oublié) ;
les fourmis et les abeilles ! « La fourmi n’est pas prêteuse ! C’est là son moindre défaut ! »
mais ce qu’ajoutait monsieur Boucher (oui ! c’était son nom !)
c’est qu’elle possède aussi un semblant d’initiative, en étant capable d’assumer des tâches pour lesquelles elle n’était pas formée à sa naissance ! Au contraire de l’abeille qui est un véritable robot à ailes vrombissantes !
C’est tellement vrai qu’à notre époque merveilleuse de miniaturisation, les chercheurs militaires américains testent des « drones » copiés sur ces fameux insectes !
Le drone étant un avion sans pilote pour les quelques rares ignorants qui ne le sauraient pas encore !

Donc l’abeille est un animal un peu « con-con » et légèrement borné qui ne connaît qu’une seule mission à accomplir :
la sienne !
On butine, on protège, on nourrit, on construit, un point c’est tout ! Pas d’heures « supp », pas de travail au black, pas de fantaisies !

Notre sémillant professeur en était là de ses explications quand survint sans prévenir, en ouvrant brusquement la porte de la classe, notre ineffable secrétaire scolaire. Femme sans âge, petite, au regard torve, aux lèvres outrageusement peinturlurées d’un mauvais rouge à lèvres, elle était chargée des tâches administratives de notre joyeux collège. Revêche, jamais souriante, sa démarche voûtée trahissait l’aigreur d’une vie de vieille fille sans passion.

La discussion furibarde et animée qui suivit, entre nos deux adultes, n’eut pas toute la clarté que nous aurions désirée pour le mécanisme délicat de nos jeunes cervelles !
Les histoires d’adultes, c’est toujours compliqué !
Mais il ressortait très clairement que notre jeune maître, et ceci à la vue de son visage rubicond (ce n’est une pierre précieuse idiote, mais une couleur), et de ses yeux noirs de fureur, qu’il aurait volontiers étranglé son interlocutrice, le soir, dans un coin sombre des bâtiments de notre école !

Quand elle tourna enfin les talents, et disparut à notre vue, notre entomologiste nous fit face, et de son sourire le plus canaille nous dit :

_A votre avis ?

Et la classe dans un cri unanime et vengeur : « UNE ABEILLE » !
Le petit sifflotement de contentement de notre jeune professeur, en regagnant son bureau, faisait plaisir à entendre, tellement il exprimait le plus grand bonheur et le plus profond des contentements de soi. Il était ainsi rassuré sur l’efficacité de sa pédagogie.

samedi 28 avril 2007

Une question de choix.

Un jour, je regardais le film;"Les Milles:le train de la liberté" film de Sébastien Grall avec ce merveilleux Jean-Pierre Marielle incarnant le courageux Commandant Charles Perrochon.
Voilà un officier gravement blessé par la grande guerre, ayant sous sa responsabilité un camp d'internement pour prisonniers politiques dont beaucoup d'Allemands!
Quand la France fût vaincue il aurait dû rendre ses prisonniers aux autorités civiles pour qu'elles fassent la chose la plus abjecte qui soit; les livrer aux nazis! Il préféra réquisitionner un train, sous sa propre autorité, au mépris de tout ce qu'il avait appris sur la grandeur et la servitude militaire; notamment l'obéissance absolue aux ordres de sa hiérarchie.

Dans le "Crabe tambour" de Pierre Schoendorffer, Jacques Perrin joue un officier qui n'a pas voulu renier sa parole donnée aux combattants musulmans qui s'étaient battus à ses côtés! Il aurait dû le faire, il aurait continué la belle carrière d'officier de marine et terminer dans la peau du commandant de frégate joué par Jean Rochefort!


Le Marquis de Montespan était très amoureux et fidèle à sa charmante épouse, chose rare et même exceptionnelle, dans ce milieu obséquieux et servile des courtisans de la cour de Louis XIV! Quand celle-ci le trompa pour le monarque, il aurait dû en être flatté, comme beaucoup d'autres, et en profiter grassement! Non! Il préféra s'afficher un soir de bal à la cour, avec d'immenses bois de cerf sur la tête! Il fréquenta même une prostitué vérolée, pour refiler cette maladie honteuse au roi débauché, par l'intermédiaire de l'infidèle, ce qui lui valu son exil dans ses terres, où il organisa les "funérailles" de la traîtresse! Il devint ainsi « veuf in partibus » Quel est le dénominateur commun de ces trois personnages? La devise de l'ombrageux marquis:



"Mon âme est à Dieu!" 
"Mon épée est au Roi"
"Mon honneur est à MOI!"
PS Une coïncidence extraordinaire en amenant une autre ; en faisant une recherche sur le Crabe Tambour,je suis tombé sur les mémoires de Pierre Guillaume qui a inspiré l’histoire du film à Pierre Schoendorffer ! Et devinez quelle fut ma stupeur et mon étonnement de voir que cet officier français a repris presque textuellement la devise du marquis, pour le titre de son livre ! Or ce texte, je l’ai écrit il y a cinq ans déjà ! Hallucinant, non ? Des fois, je me fais peur !