Il a fallu que j’entende la voix d’un vieillard chenu, comme on le disait si joliment autrefois, pour me rendre compte à quel point cette réalité métaphysique était totalement ignorée de nos jours.
Pire qu’ignorée ! Méprisée ! Humiliée ! Niée ! Principalement en Occident. Et ceci depuis, en gros, le début de l’ère industrielle. Les « esprits forts » , les positivistes, les marxistes, les athées de tous poils et de tous horizons, l’ont assassinée définitivement. Remisée dans le grenier des vieilles superstitions, des vieilles lunes ridicules auxquelles plus personne ne porte attention aujourd’hui.
Nous sommes plongés, désormais, dans le matérialisme le plus solide, le plus concret, et surtout le plus vénal grâce à l’océan de publicités commerciales qui nous submergent tous les jours, pour bien nous faire comprendre que nous ne sommes plus que des animaux à consommer des biens matériels dont nous n'avons souvent aucune utilité, avant d’être tondus par de cyniques commerçants . Nous sommes pourtant restés ces "foules sentimentales" chantées par Alain Souchon.
Mais, heureusement pour nous, Maître François Cheng vint ! Notre vénérable académicien d’origine chinoise nous a insolemment rappelé que cette mystérieuse « âme » existe bel et bien, et qu’elle n’entend pas disparaître parce que des aveugles ou des « trop vaniteux » veulent sa peau.
Car en même temps que le retour de notre « âme » c’est le retour de toute la dignité éternelle et divine de l’Homme qui refait ainsi surface ! Merci Maître Cheng. Merci mille fois. Au passage vous méritez grandement votre poste à l’Académie Française qui s’honore ainsi d’une grande « âme » telle que la vôtre.
Enfin, il est préférable que vous l’écoutiez par vous-même.
L'âme par Maître François Cheng
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