mardi 31 juillet 2007

La petite envie

Comme des millions de vacanciers je me suis arrêté dans l’une de ces usines à « bouffe » et à ravitaillement en tous genres pour machines ,et êtres humains, qui jalonnent nos belles autoroutes raquetteuses.
Vu les prix pratiqués, les bandits de grands chemins et les « chauffeurs » d’autrefois n’étaient que de pâles amateurs sans ambition à côté des gestionnaires des rubans de bitume.
Mais il y a quand même des surprises amusantes à constater !
C’est ainsi que dans le hall bondé de la station, je remarquai immédiatement une file d’attente surprenante. Elle était composée de personnes du beau sexe de tous les âges, toutes les dimensions, toutes les largeurs, de toutes sortes de visages, de la plus renfrognée, à la plus rêveuse, de la plus ravissante, à la plus repoussante !
Je me suis alors demandé si les soldes n’étaient pas terminés dans cette région !
Ou s’il n'y avait pas une boutique de parfumeur, de produits de beauté etc..
En rougissant je compris ma bévue ; elles n’attendaient que devant la porte des toilettes !
Ah ! Mesdames ! Comme je suis un affreux goujat !
J’avais oublié, que d'horribles « misogynes » (dont je ne fais pas partie, bien évidement !)
vous qualifient d’un adjectif que je n’ose répéter ici, tant il est vulgaire et méprisable!
Imaginez une « collègue » d’Alonso ou de Schumacher, faisant aussi de la formule I, sur le circuit du grand prix de France On entendrait peut-être ce commentaire un peu « surréaliste » !

_Et voici que Brigitte Delco arrive au stand ! Que se passe-t-il ? Une rupture d’embrayage ? Une crevaison ? L’électronique de bord ? Ah ! Mais c’est surprenant ! Voici que Brigitte s’extrait de sa voiture et court à l’intérieur des stands ! Que se passe-t-il ? Va-t-elle abandonner ? Un malaise ? Nous sommes terriblement angoissés !
Le suspens est à son comble !

Les secondes s’égrènent ! Terrifiantes !
_Ah ! Non ! La voilà qui revient ! Elle s’engouffre à nouveau dans son bolide ! Elle est repartie ! Ouf ! Mais mon cher Jacques (Lafitte) ! Quel est ce mystère ?
Et là, « Jacques » se penche à l’oreille de l’indiscret !

_Bon ! Ben ! Tout ceci ne nous « regarde pas » ! La course continue !

mercredi 25 juillet 2007

La vague scélérate

Si vous n'avez pas vu un certain reportage à la télévision, il y a quelques temps de cela, vous avez raté une merveilleuse occasion d'apprendre des choses passionnantes sur l'Homme et la Nature. Un vrai roman à suspense!
Un authentique, celui-là! Terrifiant à souhait!
Plus fort que l'énigme du triangle des Bermudes, que le monstre du Loch Ness!
Mais cette fois-ci l'énigme a été résolue, et de quelle manière!
Cela commence par des récits de marins terrifiés. Des navires de fort tonnage disparaissent sans laisser de trace! Oui ! De gros navires modernes et tout neuf !
Un porte-containers allemand de 172 m de long s'évapore une nuit de tempête, après avoir lancer un SOS!

On ne retrouva rien de lui! Sauf un canot de sauvetage vide!
C'est alors que de nombreux capitaines firent le témoignage terrifié d'une vague gigantesque, comme ils n'en avaient jamais vu dans toute leur carrière de marin, et qui les surprit un jour, sans crier gare!
Même par beau temps!
C’est ce qui est le plus extraordinaire et le plus effrayant,
si cela était possible !
Des dégâts considérables sur les navires attestaient de leur bonne foi et de l'authenticité de leurs récits.
Sans oublier le fait que ce sont tous des capitaines de navires, gens peu enclin à raconter des fables, et ayant un grand soucis de vérité et de responsabilité!
Et c'est là que l'esprit tordu, mesquin et incrédule de l'homme fait son apparition! Car toute la communauté scientifique, et surtout celle éternelle des "bien-pensants", des gens "intelligents", des "à qui on ne la fait pas", ricana bruyamment, en démontrant "mathématiquement" que les vagues étant des "trains d'onde" dont l'amplitude était "rigoureusement" calculée et qui ne variait jamais! Cette « incrédulité » ne vous rappelle rien, dans d’autres domaines ? Donc, ces vagues "monstrueuses" étaient à classer dans les fables des récits fantastiques de marins. C'est tout juste si on ne les prenait pas pour des poivrots à l'imagination frôlant le delirium tremens!
Mais la Nature veillait et se vengea cruellement de ces "mécréants" insolents!
C'est que sur la Mer du Nord, se trouvent un certain nombre de plate-formes pétrolière, qui elles, ne bougent pas!
Et ce qui devait arriver, arriva!
A la fin des années 90, une ENORME vague de plus de 35 m de haut, arracha une de ces plates-formes, et plus de cent personnes périrent noyées! Plus question de jouer les "fanfarons" et de nier l'évidence!
La gifle fut cinglante et sanglante!
Pour le coup, ce sont les marins qui ricanèrent!
"Honteux et confus" les scientifiques durent reprendre leurs chères études!
Un peu d'humilité ne fait de mal à personne.
Même pour des gens se croyant très intelligents et très instruits !
N’est-ce pas ?

Heureusement, la science spatiale vint à leur secours sous la forme de satellites possédant des radars altimètriques d'une précision au décimètre près. On put ainsi détecter ces vagues monstrueuses de plus de 30m de hauteur en pleine mer, dans des endroits peu fréquentés par la navigation marchande.

Un mathématicien réussit même à en modéliser l'équation! Comme quoi, quand on veut se prendre la peine de comprendre et de chercher, on finit par trouver ! Mais nous savons tous qu’il est plus facile de jouer les incrédules pour passer pour des gens « avertis », que de faire l’effort de se creuser les méninges ! Alors, la prochaine fois qu'un de vos amis professeur, technicien, ou simple quidam ricanera sur un sujet, en disant que c'est totalement impossible, balancez-lui l'histoire de la « vague scélérate »! Histoire de refroidir sa vanité, et son orgueil ! Et s’il renâcle encore, balancez lui la célèbre phrase de Shakespeare :

« Il y a plus de choses au Ciel et sur la Terre, Horatio, que n'en rêve votre philosophie»

dimanche 22 juillet 2007

Testostérone mon amour.

Encore dans les brumes du sommeil, j'entends la voix d'un journaliste nous annoncer ceci:
"Des experts auraient conclu que les hommes sachant s'exprimer avec facilité, auraient un taux de testostérone anormalement bas."
Autrement dit, et sans ménagement : Les beaux baratineurs seraient des impuissants !
Ou encore plus direct: « Pour la « chose », il y a ceux qui en cause, et ceux qui agissent ! »
Voilà qui me réveilla d'un seul coup !
On s’en doutait un peu, et j’en connais que cela va réjouir beaucoup !
Les gens sont tellement méchants !
Vous remarquerez un détail intéressant ; nos chercheurs parlent de « la facilité de s’exprimer », et non pas de la quantité de paroles débitées !
Car pour nos bavardes impénitentes, nos éternelles sportives des olympiades de la causette, on sait depuis longtemps, que leur taux de testostérone est à zéro !
Et pour cause !
Non ! Il s’agit de la « qualité » du discours !
Mais voilà qui nous ouvre des horizons sans fins, de perplexités douloureuses !

Ainsi, Jaurès, Lénine, La Bourdaloue, Bossuet, Savonarole, Hitler, Mussolini, Caton, Virgile Sarkozy, et même
Ô suprême blasphème, les apôtres, Jésus Christ, et Mahomet, seraient tous
des « sinistrés » des testicules ?
Cela me rappelle la pièce « Le bel indifférent » ou une pauvre Edit Piaf s’égosillait
pendant une heure devant un Paul Meurisse sombre, taciturne, et muet comme une carpe
qui lui « devait en avoir des grosses comme ça » !
C’est normal ! « Y causait pas » !
Donc, mesdames, si j’ai bien compris la démonstration, ceux qui roucoulent agréablement, qui vous sortent de magnifiques compliments, des vers de mirliton, vous assaillent de poèmes à la con, et de discours enflammés
sont définitivement à fuir !
Ils n’ont rien dans le falzar ! C’est scientifique !
Mais le mec qui vous prend à la hussarde, sans vous demander votre avis, ou avec le strictement minimum d’autorisations recommandées par la décence, vous pouvez y aller !
C’est du morceau surchoix qui ne tombera pas en panne !
Garanti par les laboratoires !
D’ailleurs, de toute éternité, il en a toujours été ainsi !
Et ce crétin de Cyrano ?
Il pouvait bien parler en alexandrins, déclarer des choses sublimes à sa cousine qu’il aimait, il se l’est quand même
« coincée sous l’oreille !

Et c’est ce grand con de Christian qui a ramassé « la mise » !
Une buse sans cervelle, mais avec des castagnettes en bronze !

En amour, il n’y a pas de justice ! Que des nécessités hormonales !
C’est bien ce que tentent de nous démontrer nos braves chercheurs ?
Au fait ? Ne me dîtes surtout pas que je m’exprime bien ?
Aïe ! Aïe ! Aïe ! Comment ai-je pu avoir deux gosses avec mon épouse?
Et des garçons, par-dessus le marché !
Paraît que c’est le plus dur à avoir !
Ça se trouve, ils ne sont même pas de moi ?
Oh ! Je sens qu’il y en a une qui va me devoir des explications !
Mais je sens que vous allez me rassurer en me disant que j’écris comme mes pieds, et qu’il n’y a pas plus nul que moi pour s’exprimer !
Ouf ! Mais je l’ai échappé belle !
Ah ! Ces crétins de chercheurs, il faut toujours qu’ils nous fassent des frayeurs inutiles !
Pour un peu, ils nous feraient prendre nos testicules pour des amygdales!
Surtout que les miennes, on me les a enlevées dès mon plus jeune âge !
Mais c’est quand même plus moderne que les « vessies pour des lanternes » !

mardi 17 juillet 2007

Plaisir impromptu

Un soir, devant ma lucarne magique, je commis une « folie » ;
Je regardais « l’impromptu de Versailles », pièce de Molière, jouée par les Comédiens du Français.
Je dois avouer, à ma grande honte, que je ne connaissais pas cette pièce de notre génial fils de tapissier.
Quelle ne fut pas ma stupeur, et ma surprise, de voir ainsi jouer une pièce d’une modernité étonnante !



« Quoi de neuf au théâtre en ce moment, Maître ?

Molière, mon ami ! Toujours Molière ! »

(Sacha Guitry)

Il ne suffit pas de le dire, il faut le démontrer !
Avoir le « culot » de jouer son propre personnage, avec ses propres acteurs, pour deviser et philosopher sur le théâtre, son métier, le rôle social qu’il doit avoir, et tout ceci en faisant semblant de répéter une pièce pour le Roi ?
Il n’y a rien à ajouter. On voit la marque absolue d’un grand génie !
Il lui fallait non seulement du génie, mais aussi un certain courage, et un certain culot, car les « grands » n’étaient absolument pas épargnés par la peinture féroce qu’il en faisait dans ses pièces !
S’il était un sujet respectueux pour son Roi, il n’était en aucune manière, un courtisan !
Imaginez un peu la révolution extraordinaire que devait représenter le texte de cette pièce, pour ces gens de cour, et même ce public populaire,
habitués aux règles d’un spectacle plus explicite !
Et que de jaillissement d’esprit, de lucidité, de férocité, de subtilité dans la psychologie humaine ! Tout ceci des siècles avant Freud et son « touche-pipi » clinique et réducteur !
Devant tant de profondeur, d’humanité, on est pris comme dans un vertige en songeant à l’éternité de l’Homme prisonnier de ses angoisses et de sa recherche d’absolu.
La matière, la technique, la science du réel, le matérialisme effréné, nous ont abîmé l’âme depuis l’époque de Molière !
C’est en voyant le chemin parcouru que l’on comprend mieux notre régression spirituelle évidente.
Ils n’avaient pas d’ordinateurs, ni de voitures, ni d’avions !
Mais comme ils voyageaient loin dans les arcanes de l’esprit humain, et comme leurs rêves et leurs espoirs étaient beaux et profonds !

lundi 16 juillet 2007

Les oiseaux du bonheur.

Comme le Bon Dieu est facétieux !
Je revenais tranquillement chez moi, en voiture, les pensées sombres, le moral dans les chaussettes, l’humeur plus basse que le QI des candidats de « secret story » !
C’est vous dire mon « désespoir » !
Quand tout à coup, je faillis lâcher le volant au spectacle hallucinant qui s’offrait soudain à moi !
Devant mes yeux, à la hauteur de mon pare-brise, passait la patrouille de France,
en formation « diamant », me coupant littéralement la route à moins de 100 pieds d’altitude !
Quasiment en rase-mottes !
Vous ne pouvez pas comprendre le choc émotionnel qui fut le mien, sur cette petite route départementale, à la vue de cette apparition incongrue, impromptue, et inimaginable !
Je poussais quasiment un hurlement : « Wouaaahhh ! »
C’était aussi hallucinant que l’apparition d’un vol de soucoupes volantes !
N’étant que le seul passager de mon véhicule, mon « délire » brutal ne dérangeât que moi !
Je n’ai pas besoin de vous dire que les commissions dormant dans le coffre de la voiture arrivèrent à une vitesse supersonique chez moi.
Je pris mes jumelles et je me suis dirigé vers l’aérodrome mythique de Melun-Villaroche.
C’est ainsi que j’ai eu droit, pour moi tout seul, et quelques autres curieux, garés sur le bas-côté des routes et chemins, à un meeting de près d’une heure de la patrouille de France.
Tout y est passé !
Les tonneaux, les formations en étoile, en diamant, les rencontres, les éclatements, jusqu’au cœur final percé de sa « flèche » !
Tout ceci quasiment à la verticale de mes yeux éblouis !
Les « alpha-jets » virevoltant comme des oiseaux fous !
Du grand art ! Et tout ceci gratos, impromptu !
Hein ! Elle est pas belle la vie ?
Moi qui, quelques instants auparavant, aurait balancé aux chiottes l’humanité entière, avec un raffinement sadique, et sans le moindre remord encore !
Voilà que le Bon Dieu me « punissait » instantanément, en me montrant l’ineptie et la stupidité de pensées impies !
Méditez les jeunes ! Méditez bien cette histoire, les jours de « coup de blues » !

dimanche 15 juillet 2007

Le bon roi Dagobert…

Ce matin, soleil d’été ! « Je me lève…. et je te bouscule.. »
Pas du tout ! Vu que madame était déjà levée, et que c’est moi qui flemmardais au plumard !
Et à une heure….que je vous cause pas ! Tellement j’ai honte !
La toilette expédiée vite fait, je me « dressing » selon les circonstances climatiques !
Je mets mon beau short clair que j’étrenne pour la première fois de l’été !
Madame me ramone les « portugaises » comme quoi « y pas de pain », et pas de charbon de bois pour le barbecue, et pas de flouze dans le porte-monnaie, et nana ni et na na nère !
Enfin bref, un début de journée ordinaire !
Je fonce dans mon carrosse dispendieux (comme le disent, si joliment, nos cousins québécois !)
et me voilà parti au centre ville !
Je fais flamber la carte bleue. Je fonce à la superette du coin.
Je musarde dans les rayons, je sors, je refais la queue à la boulangerie dans la rue principale, queue longue comme sous l’occupation allemande, en ces temps de vacances.
C’est au moment de sortir le porte-monnaie de ma poche qu’un détail m’agace !
Depuis un moment déjà, j’avais remarqué que j’avais dû mal à y glisser la main !
Ah ! Cette maniaque d’épouse, et son repassage à la con !
C’est en arrivant à la voiture que le drame survint !
Ayant posé discrètement la main sur le revers charnu de ma personne, je sentis avec horreur, la braguette de mon short sur la raie de mes…… !!!
Oui M’sieurs, Dames ! Vous avez deviné !
Ceux qui ont fait ce rêve classique de se retrouver à poil en pleine foule, comprendrons aisément la honte et la gêne qui me submergèrent brutalement !
Heureusement qu’un T-shirt assez long cacha en partie, cette indécence vestimentaire de très mauvais goût !
Je me catapultais dans ma tire à la vitesse de la lumière !
Je rentrais chez moi, comme en « téléportation » de chez
« Startrek and Co » !
C’est dans les toilettes que je rectifiais sans tarder cette distraction incongrue, sans en souffler un mot à mon épouse !
D’ailleurs, je vous en supplie !
Comme je sais qu’elle ne lit jamais mes « stupidités », ne me trahissez pas, par un bavardage intempestif et indiscret !
Elle serait foutue de demander le divorce !
Ce n’est pas que cela me chagrinerait beaucoup, mais j’ai une sainte horreur des tracasseries administratives !
Que je suis distrait quand même ! Et je n’ai même pas l’excuse d’être amoureux !
Car cette catastrophe épouvantable n’étant plus de mon âge, j’en suis, Dieu merci, préservé !
Et je n'avais même pas un « bon Saint Eloi »
pour me mettre en garde !

Le bon roi Dagobert,
Avait sa culotte à l'envers,
Le grand Saint Eloi lui dit : "O
mon Roi,
Votre majesté Est mal culottée"
"C'est vrai, lui dit le roi, Je vais la remettre à l'endroit"

samedi 14 juillet 2007

Le mauvais conducteur.

Un sondage « génial », (un de plus !), demandait aux français s'ils étaient de bons conducteurs. Ils ont répondu, à 97% « oui »!
D'ailleurs, si un autre sondage, tout aussi « génial », leur avait posé la question de savoir
s'ils étaient de parfaits abrutis, des cocus joyeux, des débiles profonds,
des ignares sans complexe, de sales menteurs, des truands sournois,
des pédophiles frénétiques ou des voleurs maladifs
nous pouvons être sûrs, sans être devins, que 97% d'entre eux auraient répondu « non »!
Les 3% restants étant sourds ou d'immigration récente
et par conséquent, ne parlant pas très bien notre langue!
Revenons à la conduite automobile!
Alors, je le dis tout net; je suis un très mauvais conducteur!
Je connais très mal mon code dont j'ai d’ailleurs oublié les trois quarts, à ma grande honte!
Je n'ai survécu à 38 ans de conduite automobile quotidienne, que grâce à une immense "baraka" qui ne m'a jamais quittée! (Pourvu que çà dure!)
Sans compter que ma vue me joue des tours continuels!
Jugez plutôt !
Je vois tous les jours, des "queues de poisson", des gens qui roulent sur les bandes d'arrêt d'urgence, qui "crament" des feux de signalisation aux carrefours, qui brûlent des stops, qui franchissent des lignes blanches, qui téléphonent, le portable rivé à leur oreille!
Alors comme 97% des gens conduisent bien, j'en conclus très logiquement que ce que je vois n’est qu’une déformation de la réalité, et qu’il est temps que j’aille consulter un spécialiste de la vision ! Quelle que soit la vitesse à laquelle je roule, il y a toujours un "très bon" conducteur pour me faire des appels de phares à quinze centimètres de mon pare-chocs arrière pour m'inciter à "dégager" vite fait!
C’est bien la preuve que je roule trop lentement !
Et même quand il m’arrive de dépasser la vitesse permise !
J’espère que je ne serai pas dénoncer aux autorités pour cet aveu imprudent ?
J'ai honte de faire perdre ainsi du temps à des gens très pressés qui ont autre chose à faire que de se "traîner" derrière un abruti qui les ralentit
alors qu’eux, ont une tâche toujours très urgente à accomplir!
Si vous saviez comme je suis malheureux d'être un mauvais conducteur!
Cela me ronge la conscience ! Vous ne pouvez pas savoir à quel point !
Un jour, dans mon bureau, je surpris une conversation édifiante entre deux collègues calculant sur ordinateur le temps de parcours d’une ville de leur résidence, à celle de leurs futures vacances.

_T’es sûr que tu ne t’es pas trompé ? Je mets facilement une heure de moins que ce que nous indique « mapy » ?

« mapy » étant un logiciel permettant de connaître un itinéraire, et surtout le temps nécessaire pour le parcourir !

_Ah ! Mais que je suis bête ! Le logiciel respecte les limitations de vitesse !

Ah ! Oui ! C’est « con » un logiciel ! Ça respecte la réglementation routière !
Quel idiot ce logiciel !
Et surtout les crétins qui l’ont programmé, et qui ne doivent pas conduire souvent !
D’ailleurs, j’ai toujours constaté avec plaisir que là où je faisais péniblement du 60 km/h de moyenne pour un certain trajet familial connu, il y avait toujours un cousin, un frangin, un ami, qui me ridiculisait en me disant qu’il y arrivait, lui, en beaucoup moins de temps !
C’est bien simple, je me suis souvent demandé si au lieu de voiture, ils n’avaient pas de petits « jets privés » volant en rase-mottes au-dessus des voies de circulation !
Mon Dieu, que je suis lent en voiture !
D’ailleurs pour tout, je suis très lent !
Et il n’y a pas que les automobilistes qui s’en plaignent ! Hélas !

Je vais quand même essayer de survivre jusqu'à la fin, en évitant de me faire tuer par un autre « mauvais conducteur »!
Comme nous ne sommes que 3%, avouez que ce serait vraiment un manque de pot effrayant!

Un volcan aux baisers de feu

L'autre jour, je zappais comme un malade à la recherche désespérée d'une émission ou une chaîne intéressante! J'arrive dans la bande des chaînes de "news" étrangères. Je passe vite fait les amerloques et les british pour tomber sur une des nombreuses stations de la botte italienne. Tout d'abord, j'aperçois un écran sombre où s'agitent, par moments, quelques lueurs rouges. Au bout de quelques instant, je me rends compte qu'il s'agit de l'éruption d'un volcan filmé la nuit. Pas un commentaire, pas une musique! Rien que le bruit des grondements et du souffle de la bête cracheuse de feu. Plus le temps passe, plus les images sont belles, extraordinaires, incroyables, fascinantes au sens littéral du terme. Je m'aperçois que le temps passe, mon doigt toujours crispé sur la télécommande, mais mystérieusement incapable de faire le moindre geste pour changer de chaîne.
C'est un feu d'artifice gigantesque et naturel qui s'offre à mes yeux éblouis!

L'aube paraît progressivement, dans des couleurs orangées, roses! Et le spectacle continue!
Le jour, on voit des torsades monstrueuses de fumées sombres et grises qui se déchaînent comme des danseuses hystériques.




Des masses incroyables de roches incandescentes sont projetées dans le ciel. Les images se succèdent, toujours neuves, toujours renouvelées! Et puis soudain, un petit texte apparaît au bas de l'écran pour nous signaler qu'il s'agit de l'éruption de l'Etna filmé au mois d'octobre 2002! Toujours sans paroles!
J'adore nos amis, nos cousins, nos frères italiens!
Le beau, le goût, la grâce et l'harmonie sont dans leurs chromosomes depuis la nuit des temps!
Ils ont un sens inné, et un amour sans faille pour tout ce que la nature peut nous fournir de beautés terrifiantes et magiques!
Qui pourrait avoir cette idée géniale, en France ou dans le monde, de montrer de si belles images pendant plus d'une demi-heure, sans commentaires, sans musiques, et de ne pas procurer, ne serait-ce qu'une seconde d'ennui!

Mamma mia! Que bella nazione!

vendredi 13 juillet 2007

W.A.F.! W.A.F.!

Un ignoble personnage, le mot n'est pas trop fort, et qui se prétend journaliste sur une chaîne de radio, a osé l'impensable, a osé commettre le crime de lèse majesté féminine le plus incroyablement provocateur; il a parlé du W.A.F.!
Qu'est-ce que le W.A.F.?
Une "amerloquerie" supplémentaire signifiant;
"Women Acceptation Factor"
Autrement dit, la capacité pour une femme d'accepter ou de comprendre le fonctionnement d'un objet manufacturé.
Non? Sans blague? Nos charmantes compagnes seraient-elles si différentes de nous, que des commerçants cyniques et sans scrupules en mesureraient même l'écart?
Si une femme arrive à utiliser un engin, un produit sans trop de difficulté, cela signifie donc que cela sera aussi simple…… pour le reste de l'humanité!
Ah! Qu'en termes galants, ces choses-là sont dites!
Fichtre! Plus sexiste que çà ? Tu meurs!
Et cela vient d'où?
Du pays étant censé être à la pointe de l'égalité, de la parité sexuelle !
Les Etats-Unis! On croit rêver!
On peut lutter contre des "machos" bornés, contre des mâles primaires qui refusent de se plier devant l’évidence de votre brillante intelligence, mesdames !
Mais que faire devant des experts financiers rapaces, cupides, qui ne pensent qu'au rendement et aux parts de marché?
La lutte est inégale! Je dirais même désespérée!
A quand l'exploitation du P.A.F ? « Pet Acceptation Factor »
(Pet étant le mot américain désignant les animaux de compagnie)
Et si maintenant on parlait des singes? Non?
Car suivant cette implacable hiérarchie, ce que comprend un singe….. !
Là, je n’ose pas continuer !
Car je sens une menace sournoise me fondre dessus, comme un gerfaut sur un mulot !
C'est dommage!
Décidément, la parité n'est pas un long fleuve tranquille!

lundi 9 juillet 2007

La voix d’Orly

« Arrivée en provenance de Malaga, vol Ibéria 520, porte numéro trente…… »
« Embarquement immédiat, vol AF030, à destination de Chicago,
porte numéro cinquante-deux »

Eh oui ! J’ai eu la joie, le bonheur, le privilège, l'insigne honneur, de côtoyer, de travailler pour ce qu’on appelait autrefois
« la voix d’Orly » !
Ceux qui ont connu l’aérogare sud, dans les années 70, se souviennent peut-être de ce local vitré, à gauche des escaliers monumentaux qui mènent au premier étage.
Il y avait là aussi, une autre grande baie vitrée qui donnait sur le PIT ou Permanence des Installations terminales !
Maintenant, il ne subsiste plus qu’une « trouée », qu’une galerie menant à la livraison bagages. Dans ce petit « bocal à poisson, on pouvait apercevoir une charmante sirène, tout de rouge vêtue, avec un petit « bibi » de la même couleur, penchée sur un micro. Une balustrade en bois permettait de protéger cette petite vitrine particulière de tous les « voyeurs » occasionnels. Derrière, dans un local attenant, se trouvait le PCA (Poste de Coordination Aérogare) Termes ronflants pour indiquer, que dans ce lieu très professionnel
« sévissait » une troupe de jeunes mâles excités, en bel uniforme bleu marine, à galons dorés, censée attribuer des salles d’embarquement et de débarquement pour les passagers en partance ou arrivant de l’étranger.
Nous avions aussi la charge de communiquer au « rossignol » féminin d’à côté, les annonces publics.
Et pour ce faire, nous avions à notre disposition un magnifique
engin « ultramoderne » pour l’époque et qu’on désignait sous le terme de :
« Télautographe ».
Il consistait en un beau stylo, prisonnier entre deux tiges métalliques, écrivant sur un rouleau de papier en continue.
Le « miracle » de la technique électromagnétique faisait que ses mouvements étaient traduits en impulsions électriques qui se transmettaient par fil à un récepteur muni d’un même stylo et reproduisait exactement l’écriture ou le dessin de l’expéditeur ! Donc, à chaque arrivée, ou annonce d’embarquement demandée par la compagnie aérienne
nous envoyions un petit « billet doux » à notre charmante copine
« encagée » !
Mais vous savez ce que c’est que la jeunesse !
Toujours insolente et « poétesse » en diable !
Alors, il arrivait parfois, que « Miss micro » reçoive une petite pâquerette, un petit cœur percé d’une flèche !
Parfois même, un objet oblongue terminé par deux petits cerises, qui faisait jaillir une hôtesse furibarde dans notre local :
_Quel est l’abruti qui m’a envoyé cette cochonnerie !
Le plus souvent, car les hormones travaillant les jeunes corps, on ne pouvait s’empêcher d’aller faire un brin de causette à notre jolie collègue.
Ce qui parfois frôlait l’incident « diplomatique » grave !
Je me souviens d’un pote débarquant sans prévenir dans le local sono.
Il aperçoit la foule compacte et curieuse des badauds qui les observait.
_Regarde-moi ces guignols ! Ils nous prennent pour des singes au zoo de Vincennes ?
_Dis Bernard, t’aurais pu attendre que je ferme le micro au moins !
Apparemment les « guignols » n’ont pas dû comprendre qui leur parlait de cette manière aussi cavalière. Les annales de l’époque n’ont pas retenu le lynchage par une foule en colère d’un employé de l’aéroport !
Il faut dire que les 6000 haut-parleurs qui répercutent les annonces de nos « speakerines » nous poursuivent, même dans des endroits les plus incongrus !
C’est aussi, qu’occupé à une opération très intime de vidange de liquide dans les toilettes du sous-sol, vous entendiez des sons assez étranges :
« Wouah ! Hi ! Hi! Arrête idiot! Faut que je fasse mon annonce ! »
Vous reconnaissiez soudain Sylvie ou Josiane qui avaient encore oublié de fermer leur micro !

Plus tard, quand Orly Ouest fut ouvert, nous eûmes aussi un PCA et un local sono.
Mais beaucoup moins « mis en scène » !
Planqués dans des bureaux anonymes du troisième étage !
Tous les documents photographiques que vous pouvez admirer proviennent de cet endroit.

Notamment, document rarissime et unique,
les fameux « Télautographes » !
Ces documents sont d’autant plus rares et précieux qu’ils sont entièrement de ma fabrication ! Prises de vue, développement du négatif, tirage, etc… !
A l’époque, j’étais déjà un fondu de photos ! Je ne peux résister au plaisir de vous montrer un cliché assez « croquignolet » !
Le jeune type que vous voyez assis à côté de l’hôtesse sono qui se prénommait Annie et qui nous abandonna lâchement pour devenir hôtesse de l’air à Air France, n’est pas déguisé ! C’est un vrai écossais !
C’était le cousin « authentique » de notre charmante collègue qui venait ainsi lui rendre une petite visite !
« It was funny ? Is’nt it?

vendredi 6 juillet 2007

La fuite de PIE VII

C'est un charmant petit village du limousin profond.
Il est endormi, là, au sommet de sa colline, dans ce paysage tourmenté, dont le relief tragique est tempéré par la verdeur de sa végétation.





Nous devons assister, ma femme et moi, à un baptême dans la plus pure tradition locale.
Un baptême comme on n'en fait plus.


Le bébé porte la robe de son arrière-grand-mère pour la même cérémonie.
C'est vous dire si on a le sens des traditions dans cette famille heureuse!
Je poireaute depuis quelques minutes devant une église aux pierres de granit et dont le portail est orné de dizaines de carreaux en porcelaine, comme il se doit, représentant des visages de saints ou de personnages célèbres de la région. Mais mon regard est attiré par une grande maison à colombage, d'un âge ancestral, située de l'autre côté de la place. Je m'approche tranquillement, et je commence par discerner une plaque de marbre sur laquelle est gravée une inscription:


"Dans cette maison, sa Sainteté le Pape PIE VII a dormi après son évasion le ….1814"
Le début de la date est en pointillé parce que je ne m'en souviens plus!
Par contre, l'année, elle, est bien exacte!
PIE VII! Le pape qui a fait rigoler des milliers de jeunes cancres et même les autres!
Celui qui fut "kidnappé" par Napoléon pour son sacre, et qui s'écria:
"Tragediante! Comediante"! à l'adresse de son illustre "malfrat"!
Alors ce qui me rend perplexe c'est de savoir que des édiles d'un modeste village aient eu l'idée saugrenue de perpétuer un souvenir aussi ténu de notre histoire de France!
Sans oublier l'itinéraire étrange qui amena ce souverain pontife au sud de Limoges, ce qui, vous en conviendrez aisément, n'est pas le plus court chemin pour rejoindre l'Italie!
Surtout quand on est en fuite!
A moins qu'il ne cherchât ainsi à tromper les soldats lancés à sa poursuite?
C'est aussi le mot "évasion" qui m'amuse un brin!
Car le pauvre pape était bien prisonnier de "l'ogre" comme on disait dans les cours royales européennes! Enfin, celles qui avaient survécu à l'ouragan corse!
Et la fuite de PIE VII, çà c'est un événement!
Vous êtes priés de ne pas ricaner trop bruyamment!
Enfin pour ceux qui savent encore lire les chiffres romains !

Dieu, et puis l'Amour!

Sacré Johnny!
Je me suis encore fait avoir ce coup-ci!
Je ne suis pas un de tes "fans" au sens où on l'entend généralement.
D'ailleurs dans "fan", il y a le mot "fanatique" et le fanatisme nous en consommons assez chaque jour comme çà dans ce vaste monde déchiré par des conflits sanglants!
Mais mieux que cela, je suis comme des millions de Français, ton compagnon fidèle depuis plus de quarante ans!
Tu es le parent "virtuel", le cousin, le frère, l'oncle, le copain de classe ou d'armée, que nous avons côtoyé tout au long de notre vie.
Certes un copain un peu remuant! Un peu trop turbulent pour nos vies bien calmes!
Mais tu sais mettre de la couleur, de la poésie, de la joie par tes chansons que nos oreilles captent malgré elles sur les ondes où dans les médias!
Même si nous ne le voulons pas, même si nous sommes parfois agacés, même si nous ne sommes pas tous des aficionados pur sucre, des inconditionnels acharnés, malgré nous, nous ne pouvons pas nous défaire d'un attachement sincère, d'une sympathie, d'une amitié, d'une tendresse que tu a su nous imposer à nos dépens, et à notre corps défendant!
Quand j'admirais hier soir, cette grand messe païenne, quand je voyais ces "vieux beaux" avec leurs tatouages ridicules, quand je voyais ce couple d'amoureux tendrement enlacé et t'écoutant religieusement, quand le voyais ces tout jeunes enfants au sourire sincère et plein de bonheur, quand je voyait l'immensité de cette foule dont les bras s'agitaient en cadence comme les milliers de cils d'un corail multicolore dans ce coquillage de béton, je me disais qu'il y avait là, tapie au fond de millions de cœur, la présence mystérieuse et mystique de deux choses formidables: Dieu, et puis l'Amour!

lundi 2 juillet 2007

Les castors juniors.

Qui ne connaît pas la célébrissime patrouille des « castors juniors », les neveux d’oncle Donald ! ! Des travailleurs pleins d’énergie, des petits gars astucieux et bourrés de connaissances pratiques dans tous les domaines de la construction de maison.
Habitant une cité pavillonnaire, j'ai la chance d'avoir des voisins charmants et civilisés ; mes « Riri, Fifi, Loulou » à moi !
Comme vous le savez, les Français ont la bougeotte!
Moi qui suis un sédentaire indécrottable, j'observe toujours ces ballets de déménagements, avec un mélange d'effarement et de crainte.
Heureusement, le cheptel renouvelable de mes « castors- propriétaires » nous a toujours été favorable; de jeunes couples sympathiques avec enfants en bas âge!
Et comme on le sait, le castor ne travaille pas seulement avec ses….pieds !

Charmants, discrets, travailleurs. Je prie le Ciel pour qu'il en soit toujours ainsi!
Et la caractéristique des jeunes couples qui emménagent, c'est leur extraordinaire énergie, leur incroyable endurance physique s'exerçant dans tous les domaines!
Et pas seulement dans celui de leur appendice caudal
comme certains « voyous » me pousseraient à l’écrire !
Ils sont en plus, caractérisés par une frénésie extraordinaire dans le réaménagement de leur maison, mes….. « castors » !
Tous les week-ends ça ponce, ça scie, ça pose du carrelage, ça refait l'installation électrique, et bien sûr, entre "bricolos" du dimanche les conversations vont bon train!
_Ah! Mon pauv'e Monsieur, je ne veux pas dire du mal de l'ancien propriétaire, mais qu'est-ce qu'il travaillait mal!

Me confie en sourdine le nouveau « castor »
_Regardez-moi ce travail de "gougnafier"!
Et moi d’examiner, avec le visage attristé du faux derche, qu’il convient d’adopter en pareille circonstance, le travail de sagouin du précédent « castor » !
_Il travaillait peut-être vite, mais c'est pas du travail soigné! Je suis obligé de tout refaire!
Et moi d'acquiescer "lâchement" en ayant encore à l'oreille les récriminations du "gougnafier" précédent sur le….précédent « gougnafier », bien sûr !
_Je ne sais pas s'il travaille toujours comme çà dans son boulot, celui que nous remplaçons, mais moi, si j'étais son patron, je le foutrais à la porte!
Ah ! La concurrence est rude et le jugement assassin, entre
« castors » juniors !

Je vous le dis tout net; le jour où je déménage, je fous le feu à ma baraque!
D'accord, c'est interdit!
Mais on a bien le droit de protéger sa fierté et son orgueil, non?