dimanche 4 novembre 2007

Le coin du fil aux « zophes »

La fatuité de mes écrits me sautant à la figure, comme une puce sur le dos d’un teckel breton, j’ai décidé de concevoir à l’avenir, des discours plus sérieux !
Ainsi, je vais vous entretenir de la philosophie conceptuelle de nos grands philosophes du passé. « le cogito ergo sum » de notre aimable Descartes étant largement dépassé par la conception freudienne du « sur moi », il serait ridicule de ne pas admettre cette vérité qui a été largement démontrée par nos praticiens de la psychologie moderne. Néanmoins, si l’on reprend la pensée de Nietzsche sur la catharsis de l’être en difficulté telle qu’il nous l’expose si savamment dans « Ainsi parlait Zarathoustra » nous pouvons dire que son génie n’avait rien à envier à un Charcot dont les expériences sur l’hypnose et l’inconscient frôlent le ridicule, l’empirisme, la mascarade et l’amateurisme le plus vulgaire. Mais foin de polémique stérile et absconse ! La métaphysique n’étant pas ma tasse de thé, je préfère reprendre la noblesse des discussions sur un « Banquet » célèbre de notre ami Platon. « Les objets que nous croyons réels ne sont que des images virtuelles d’un monde parfait » Voilà ce que nous faisait « ânonner » notre bon maître en philosophie dans notre studieuse jeunesse. Comment ne pas comprendre, qu’après un tel discours, nous n’eûmes pas envie de plonger dans les délices d’un existentialisme qui nous tendait les lèvres de sa bouche vénéneuse et perverse ! Sartre, le démon du café de Flore, attirait ses petits « rats » comme le célèbre joueur de flûte de la légende ! Et combien se sont noyés à son discours frelaté ? Vous ne comprenez rien ? C’est normal ! Moi non plus ! Wouaaahhh ! Hi ! Hi ! Hi ! « C’est les nerfs » ! Vous voyez comme il est simple et naturel d’écrire pour ne rien dire ? Et je pourrais continuer comme cela pendant des heures ! Mais je ne voudrais pas vous ennuyer d’avantage ! Car un philosophe, un vrai, celui-là, a dit un jour que « l’art d’ennuyer, c’était celui de tout dire » ! Et j’en ai encore des choses à vous …écrire !