vendredi 17 août 2007

Quelle « courge » je fais !

Il m’en arrive une bien bonne !
Voilà ce que c’est qu’un citadin non averti qui se lance inconsidérément dans la culture de plantes potagères.
Un ami nous refile une minuscule courgette dans un petit pot, avec mission bien périlleuse d’en sortir quelque chose.
La nature est absolument prodigieuse !
D’ailleurs, il n’y qu’une « graine de béton » comme moi pour s’en étonner et le proclamer ainsi! Pour moi, tout ce qui est vert est fait pour être brouté par des bovidés ou à la rigueur, cuisiné en salade !
Bon ! Je plante cette « chose » dans mon vaste jardin d’un centième d’hectare, comme une expérience de laboratoire.
Je l’accompagne de plants de tomates. Là aussi, c’est pour moi une aventure toute nouvelle.
Je n’ai jamais rien fait pousser de ma vie ! A part mes poils, et encore !
Je ne ferais pas la pige à Demis Roussos, vu la toison rachitique que je me trimballe sur un corps « désertique » !
Je rassure ces dames ; j’ai bien quelques oasis, par-ci par-là !
Mais la décence m’interdit d’en donner les repères géographiques !
Bon ! Bref ! Le temps passe.
J’admire mes plantes faire tous les jours des progrès considérables !
Je ne sais pas si c’est la pluie et le temps qui en étaient responsables, mais je voyais ma verdure cultivée pousser à une vitesse hallucinante !
Si je m’attendrissais bien sur mes plants de tomates qui me poussaient (c’est le cas de le dire !) à changer la grandeur de leur tuteur, par contre, ma pauvre courgette était livrée à elle-même. Elle a d’ailleurs des feuilles piquantes qui rebutent les examens approfondis !
C’est alors qu’à la suite d’une visite « weekaineuse » d’amis, je me décide à examiner de plus près mon plant à courgettes.
Je soulève une feuille et là …………Wouah !
Qu’est-ce que c’est que cette « bestiole » ?
Un énorme machin vert surgit. On se précipite pour le couper !
Renversant ! On le pèse ! Résultat ? 1 kg 250 !
Alors là, j’ai un doute affreux !
C’est vraiment une « courgette » ?
On fonce dans le garde-manger chercher une « vraie » courgette achetée au supermarché ! Résultat ? 150 grammes !
A mon avis, ma courgette s’est transforme en vraie « courge » !
Il est vrai qu’étymologiquement parlant une « courgette » c’est une petite « courge » !
Monsieur de La Palice en aurait dit autant !
Mais est-ce vraiment la même espèce ? Parce qu’une courgette de 1,250 kg, ça me fait quand même peur !
Bon ! On a fait une belle purée avec, qui était franchement délicieuse !
Et avec seulement 700 g !
Il ne faut pas gaspiller !
Il n’y a plus qu’à espérer d’en voir pousser une autre !


Mais quelle courge je fais !



Ah ! Caresser une petite chatte !

Celui qui n'a pas pratiqué cet exercice merveilleux, ne connaît rien des plus profonds plaisirs de l’existence !
Hum ! Plonger son nez dans sa petite fourrure soyeuse, entre ses jambes écartées, souffler dans ses poils duveteux, pendant qu’elle vous mordille les cheveux de plaisir, voilà le comble de la félicité !
Quand vous plaquez votre joue sur son petit ventre doux et chaud, et que vous entendez son ronronnement de jouissance, les anges des cieux ne vous apporteraient pas plus de bonheur ! Depuis plusieurs jours je pratique ce privilège des dieux.
Croyez-moi, je ne m’en lasse pas, et je goûte sans retenue ce grand luxe qu’aucune fortune au monde ne saurait procurer !
Elle n’a que deux mois, mais entre elle et moi, c’est déjà la grande passion !
Elle me mord, elle me griffe, j’ai le dos lacéré de sillons sanglants, j’ai la lèvre percée, mais que voulez-vous, c’est ça l’Amour !
Il faut savoir subir pour aimer !
Nous connaissons tous cette tragédie terriblement humaine !
Heureusement les souffrances physiques, qu’elle m’inflige, sont infiniment moins cruelles que les tourments du cœur, que d’autres m’ont fait subir, bien avant elle !
C’est une très jeune chatte !
Elle s’appelle Keny, et possède déjà toute la perversité cruelle des
« grandes » élégantes!
C’est ainsi qu’une autre « femme » est entrée dans ma vie !


lundi 13 août 2007

J’me suis envoyé en l’air

Et c’est plus tous les jours que ça m’arrive !
A mon âge, faut saisir toutes les occases qui passent !
Pas le temps de réfléchir ou de faire la fine bouche !
Même si on a un peu la trouille, il faut foncer ! Le bonheur est à ce prix !
Quand on me l’a offert en cadeau, cette « occase », j’ai un peu renâclé, vu que j’aurai préféré un « disque dur » externe pour mon ordinateur ou le GPS dernier cri pour mes randos.
Mais bon ! Un cadeau, c’est un cadeau !
On peut difficilement le refuser au risque de passer pour le dernier des goujats !
Mais, plus le jour fatidique arrivait, plus mon petit cœur se serrait d’émotion.
C’était pas la trouille à proprement dit, mais une crainte sourde et lancinante.
La peur de mal faire, de ne plus retrouver les réflexes nécessaires.
Pourtant, je me répétais sans cesse que c’était comme la bicyclette, cela ne pouvait pas s’oublier !

Comme un condamné à mort, un dimanche après-midi,
je me suis présenté devant « la bête » !
Une « guerrière » il paraît !
Mais heureusement, on a commencé par les « préliminaires » !
Vous savez ce que c’est ! Pas besoin de vous faire un dessin !
Caresses, tâtonnements, explorations externes et internes !
Ensuite je me suis confortablement installé en elle.
Cela s’est poursuivi par un tripotage de boutons divers et variés !
Il y en avait des bruns, des tout rouge ! Au fur et à mesure qu’on les actionnait, le corps se mettait à vibrer et à s’éveiller de plus en plus !
Là aussi, je ne vous fais pas un dessin, vous connaissez !
Dans un fracas orgasmique, le moteur s’est mis à vrombir et nous nous sommes élancés sur la piste du bonheur.
Mes doigts de pieds appuyaient alternativement sur les siens pour la faire aller là où je voulais qu’elle aille! C’était d’une sensualité diabolique !
Mais le plus beau n’était pas encore arrivé !
En tirant légèrement sur le manche, nous nous sommes définitivement envoyé en l’air !
La pesanteur n’existait plus !
Ahhhhh ! Le Nirvana ! La jouissance totale !
Nous étions maintenant au-dessus des nuages !
Un petit coup à droite ! Un petit coup à gauche ! Une petite giclée dans la descente !
Lorsque nous avons voulu enfin revenir sur terre et nous poser en douceur, un incident heureux nous a forcé à « remettre le couvert » !
La piste n’était pas « dégagée » !
Quand les vibrations de la « guerrière » se sont enfin calmées, j’étais totalement fourbu mais heureux ! Comme toujours en pareil cas !

Ah ! J’oubliais de vous préciser : « ça c’est passé un dimanche, un dimanche…… » mais pas « au bord de l’eau » comme le dit la chanson, mais à Toussus-le-noble, sur un Piper PA28 Warrior ! Elle n’avait pas mis « sa robe blanche » mais un « jean bleu », ma chère copine Martine !
Tant qu’à « s’envoyer » en l’air, vaut mieux ne pas le faire seul ! C’est évident !


L’épouse, l’autre copine Sylvie et notre touffe de poils « canelle » attendant sagement sur le parking où elles se sont faites « inspecter » par des pandores de la gendarmerie.
Pendant ce temps là, nous avons survolé le château de Breteuil, ainsi que celui de Dampierre, et toute la vallée de Chevreuse, alors que nos poulagas à képi survolaient les cartes d’identité de nos compagnes !
Chacun ses « plaisirs » !

PS. Un grand merci à toutes les personnes qui ont participé à ce merveilleux cadeau et qui restera dans mon cœur comme un de mes souvenirs les plus précieux.


jeudi 9 août 2007

Cannibales story

Il est quand même des histoires cocasses et réjouissantes.
Dans une petite île de l’Archipel des Fidji, « d’affreux » cannibales, il y a de cela cent vingt ans à peu près, avaient fait un bœuf mironton fort savoureux avec la carcasse d’un pasteur méthodiste et celles de ses compagnons d’infortune. Le remord les taraudant, ils ont demandé officiellement pardon aux descendants de ce brave pasteur, en les invitant sur leur île, pour une cérémonie expiatoire et de pardon. Ce qui fut fait, avec beaucoup d’émotion, de tendresse, et d’amitié de part et d’autre !

Symbolique et admirable manifestation de repentance dans ce monde de brutes et de cynisme. Mais les véritables raisons de ces remords tardifs étaient que cette pauvre population du bout du monde avait l’impression d’avoir reçu un sort maléfique de la part de l’esprit du Pasteur.

La morale de cette histoire, c’est que la sagesse vient toujours aux hommes par la crainte et la peur des sanctions !
Qu’il soit cannibale de l’âge de pierre, ou automobiliste français !

samedi 4 août 2007

Horoscope au féminin.


A la fin de mon hebdo télé, il se trouve toujours une page remplie de publicité pour des voyantes et voyants extra "super" lucides.
Il y a quelques mois encore, on y voyait quelques « tronches » de mecs égarés dans ce milieu de « sorcières »
Un dicton que je désapprouve totalement précise que dans chaque homme, il y a un cochon qui sommeille !
Moi, je rétorque immédiatement que dans chaque femme dort une personne se baladant la nuit, à la pleine lune, sur un balai pour préparer des choses pas très fraîches à refourguer à de jolies poupées déguisées en princesse, par pure jalousie !
Mais pour revenir à mon hebdo télé, j’ai constaté cette chose surprenante ;
Maintenant les potes « à boule de cristal », c’est fini ! Disparus les gonzes !
Que de la nana ! Pas un « visionnaire » mâle à l’horizon !
Je m’y étais intéressé parce qu’un malandrin portant mon nom y sévissait en étalant son visage d’arnaqueur professionnel !
On sentait bien, à voir son visage rigolard, qu’il tentait, lui aussi, de se faire un max de blé sur la crédulité de ses contemporains et surtout contemporaines.
S’il y a urgence à établir des quotas sur la parité, c’est bien dans ce domaine où sévit déjà une doctoresse et une ex-chanteuse célèbre !
Mais comme tout le monde, je ne rate jamais mon horoscope hebdomadaire !
Car, comme le proclamait une chanson au générique d’une célèbre émission de José Arthur, à la radio :

« Parlez-moi de moi, y a que moi qui m’intéresse ! »

Tout le secret de cette arnaque éternelle est contenu dans cette belle petite phrase !

mardi 31 juillet 2007

La petite envie

Comme des millions de vacanciers je me suis arrêté dans l’une de ces usines à « bouffe » et à ravitaillement en tous genres pour machines ,et êtres humains, qui jalonnent nos belles autoroutes raquetteuses.
Vu les prix pratiqués, les bandits de grands chemins et les « chauffeurs » d’autrefois n’étaient que de pâles amateurs sans ambition à côté des gestionnaires des rubans de bitume.
Mais il y a quand même des surprises amusantes à constater !
C’est ainsi que dans le hall bondé de la station, je remarquai immédiatement une file d’attente surprenante. Elle était composée de personnes du beau sexe de tous les âges, toutes les dimensions, toutes les largeurs, de toutes sortes de visages, de la plus renfrognée, à la plus rêveuse, de la plus ravissante, à la plus repoussante !
Je me suis alors demandé si les soldes n’étaient pas terminés dans cette région !
Ou s’il n'y avait pas une boutique de parfumeur, de produits de beauté etc..
En rougissant je compris ma bévue ; elles n’attendaient que devant la porte des toilettes !
Ah ! Mesdames ! Comme je suis un affreux goujat !
J’avais oublié, que d'horribles « misogynes » (dont je ne fais pas partie, bien évidement !)
vous qualifient d’un adjectif que je n’ose répéter ici, tant il est vulgaire et méprisable!
Imaginez une « collègue » d’Alonso ou de Schumacher, faisant aussi de la formule I, sur le circuit du grand prix de France On entendrait peut-être ce commentaire un peu « surréaliste » !

_Et voici que Brigitte Delco arrive au stand ! Que se passe-t-il ? Une rupture d’embrayage ? Une crevaison ? L’électronique de bord ? Ah ! Mais c’est surprenant ! Voici que Brigitte s’extrait de sa voiture et court à l’intérieur des stands ! Que se passe-t-il ? Va-t-elle abandonner ? Un malaise ? Nous sommes terriblement angoissés !
Le suspens est à son comble !

Les secondes s’égrènent ! Terrifiantes !
_Ah ! Non ! La voilà qui revient ! Elle s’engouffre à nouveau dans son bolide ! Elle est repartie ! Ouf ! Mais mon cher Jacques (Lafitte) ! Quel est ce mystère ?
Et là, « Jacques » se penche à l’oreille de l’indiscret !

_Bon ! Ben ! Tout ceci ne nous « regarde pas » ! La course continue !

mercredi 25 juillet 2007

La vague scélérate

Si vous n'avez pas vu un certain reportage à la télévision, il y a quelques temps de cela, vous avez raté une merveilleuse occasion d'apprendre des choses passionnantes sur l'Homme et la Nature. Un vrai roman à suspense!
Un authentique, celui-là! Terrifiant à souhait!
Plus fort que l'énigme du triangle des Bermudes, que le monstre du Loch Ness!
Mais cette fois-ci l'énigme a été résolue, et de quelle manière!
Cela commence par des récits de marins terrifiés. Des navires de fort tonnage disparaissent sans laisser de trace! Oui ! De gros navires modernes et tout neuf !
Un porte-containers allemand de 172 m de long s'évapore une nuit de tempête, après avoir lancer un SOS!

On ne retrouva rien de lui! Sauf un canot de sauvetage vide!
C'est alors que de nombreux capitaines firent le témoignage terrifié d'une vague gigantesque, comme ils n'en avaient jamais vu dans toute leur carrière de marin, et qui les surprit un jour, sans crier gare!
Même par beau temps!
C’est ce qui est le plus extraordinaire et le plus effrayant,
si cela était possible !
Des dégâts considérables sur les navires attestaient de leur bonne foi et de l'authenticité de leurs récits.
Sans oublier le fait que ce sont tous des capitaines de navires, gens peu enclin à raconter des fables, et ayant un grand soucis de vérité et de responsabilité!
Et c'est là que l'esprit tordu, mesquin et incrédule de l'homme fait son apparition! Car toute la communauté scientifique, et surtout celle éternelle des "bien-pensants", des gens "intelligents", des "à qui on ne la fait pas", ricana bruyamment, en démontrant "mathématiquement" que les vagues étant des "trains d'onde" dont l'amplitude était "rigoureusement" calculée et qui ne variait jamais! Cette « incrédulité » ne vous rappelle rien, dans d’autres domaines ? Donc, ces vagues "monstrueuses" étaient à classer dans les fables des récits fantastiques de marins. C'est tout juste si on ne les prenait pas pour des poivrots à l'imagination frôlant le delirium tremens!
Mais la Nature veillait et se vengea cruellement de ces "mécréants" insolents!
C'est que sur la Mer du Nord, se trouvent un certain nombre de plate-formes pétrolière, qui elles, ne bougent pas!
Et ce qui devait arriver, arriva!
A la fin des années 90, une ENORME vague de plus de 35 m de haut, arracha une de ces plates-formes, et plus de cent personnes périrent noyées! Plus question de jouer les "fanfarons" et de nier l'évidence!
La gifle fut cinglante et sanglante!
Pour le coup, ce sont les marins qui ricanèrent!
"Honteux et confus" les scientifiques durent reprendre leurs chères études!
Un peu d'humilité ne fait de mal à personne.
Même pour des gens se croyant très intelligents et très instruits !
N’est-ce pas ?

Heureusement, la science spatiale vint à leur secours sous la forme de satellites possédant des radars altimètriques d'une précision au décimètre près. On put ainsi détecter ces vagues monstrueuses de plus de 30m de hauteur en pleine mer, dans des endroits peu fréquentés par la navigation marchande.

Un mathématicien réussit même à en modéliser l'équation! Comme quoi, quand on veut se prendre la peine de comprendre et de chercher, on finit par trouver ! Mais nous savons tous qu’il est plus facile de jouer les incrédules pour passer pour des gens « avertis », que de faire l’effort de se creuser les méninges ! Alors, la prochaine fois qu'un de vos amis professeur, technicien, ou simple quidam ricanera sur un sujet, en disant que c'est totalement impossible, balancez-lui l'histoire de la « vague scélérate »! Histoire de refroidir sa vanité, et son orgueil ! Et s’il renâcle encore, balancez lui la célèbre phrase de Shakespeare :

« Il y a plus de choses au Ciel et sur la Terre, Horatio, que n'en rêve votre philosophie»